I. CONTEXTE
Depuis le 21 janvier 2025, plusieurs centaines de milliers de personnes ont fui les zones de combat dans la province du Nord-Kivu. Un afflux des blessés a provoqué une saturation des hôpitaux et structures sanitaires dans les villes de Goma. L'accès humanitaire à certaines zones stratégiques (Sake, Nyiragongo) reste fermé, tandis que les déplacés de Nzulo, Bulengo, Lushagala, Rusayo, Kanyaruchinya ont fui vers le centre-ville, d’autres vers des zones de Rutshuru et Masisi.
L’entrée du groupe armé, notamment le M23, dans la ville de Goma, a aggravé la situation humanitaire et la gestion des blessés. De nombreuses structures de santé opèrent au-delà de leurs capacités, signalant des besoins urgents en médicaments, en carburant et en intrants chirurgicaux
I. POINTS SAILLANTS
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La sécurité actuelle à Goma est imprévisible. Des pillages et de tirs sporadiques se poursuivent. Plusieurs entrepôt (CICR, PAM, MSF, UNHCR) ont été pillés dans les journées d’hier 28 janvier et d’aujourd’hui 29 janvier 2025.
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La ville est jusqu’à maintenant privée d’eau, d’électricité et d’Internet (risque d’éclosion et propagation du choléra et autres maladies hydriques dans la communauté)
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Début timide mais progressif des mouvements des population vers le centre-ville
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Destruction des sites des déplacés (les IDPs sont obligés de retournés dans leurs milieux de provenance)
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Saturation des hôpitaux par les blessés (environs 2880 blessés admis dans les structures)
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Saturation des morgues par les corps sans vie (environ 770 corps sans vie)
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Plusieurs corps sans vie signalés dans certaines rues et domiciles dont certains en état de putréfaction
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Tenue de la première réunion de crise entre la DPS et les différents partenaire