CONTEXTE
En décembre 2022, le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance Sociale (MSPHPS) a déclaré par communiqué officiel une épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo (RDC).
En février 2023, le Centre des Opérations d’Urgence de Santé publique (COUSP) a été activé pour la gestion de l’Incident de la Mpox (IMT).
Le 14 août 2024, le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la Mpox une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Des efforts coordonnés de riposte ont été intensifiés, en soutien aux équipes d’IMT aux niveaux national, régional et mondial.
En septembre 2024, l’OMS a mis en place une cellule opérationnelle basée à Goma (Province du Nord-Kivu). Cette cellule a été installée dans le sous-bureau de l’OMS et organise toutes les activités opérationnelles suivant une approche provinciale et zonale.
Le 5 octobre 2024, la vaccination ciblée contre la Mpox a été officiellement lancée à Goma pour compléter les efforts de contrôle de l’épidémie en cours et de protéger des vies.
Le 27 janvier 2025, la prise de la ville de Goma par le mouvement armé du 23 Mars (M23) après d’intenses combats avec les forces loyalistes, a entrainé un lourd bilan humain (plus de 3 000 personnes ayant perdu la vie, selon les sources sanitaires), de nombreux blessés ainsi que des milliers de civils privés de toute assistance vitale, avec aussi un impact négatif sur la recherche des contacts et les actions de prévention et de contrôle des infections pour la mpox
L’escalade du conflit à l’Est du pays a entraîné de déplacements massifs des populations (6,4 M), des violences basées sur le genre, de traumatismes psychiques, physiques et une insécurité alimentaire.
Besoins humanitaires élevés : 12,9M de personnes dans le besoin en 2029.
Autres épidémies récurrentes dans le pays (i.e., rougeole, choléra, polio) dont plus de 80% sont évitables par la vaccination.