Faits saillants
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Environ 3 700 réfugiés congolais arrivés en Zambie, entre les 16 octobre et 28 novembre 2017
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La zone minière de Fungurume en alerte de choléra
Aperçu de la situation
L’insécurité dans le Territoire de Pweto, Province du Haut-Katanga, continue à pousser de nombreuses familles aux déplacements, à l’intérieur de cette région et vers la Zambie voisine. Au Centre de transit de Nchelenge, en Zambie, le nombre des réfugiés congolais est passé de 4 500 personnes mi-octobre à environ 8 240 réfugiés ce 28 novembre 2017, selon le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) en Zambie. Vu l’afflux quotidien depuis le mois d’août, le HCR estime que la population totale pourrait atteindre 10 000 personnes d’ici mi-décembre 2017.
Entre temps, l’amélioration de la situation sécuritaire dans le Territoire de Pweto ne se pointe pas à l’horizon. Le 27 novembre dernier, plusieurs ménages dont le nombre n’est pas connu ont fui leurs villages répartis entre Pweto et Nkanke, à cause d’un affrontement entre l’Armée congolaise (FARDC) et la milice Twa, à Katobole, à près de 20 kms de Pweto. De nombreuses personnes auraient été tuées, d’autres blessées. Sur cet axe, la plupart des villages étaient déjà, depuis le mois d’octobre, presque vide, à cause de la présence de la milice Twa.
A Lukonzolwa, village situé à 65 kms de la cité de Pweto, ce sont plus de 1 000 personnes déplacées qui sont arrivées le 19 novembre dernier, fuyant un affrontement, à Mupundja, entre les milices des communautés Twa et Zela, sur l’axe Kyona – Mutabi – Mpongo. D’après une source humanitaire, d’autres familles auraient pris la direction de la cité de Pweto. La dernière évaluation multisectorielle de septembre effectuée par le mécanisme de Réponse Rapide aux Mouvements de Population (RRMP) avait indiqué la présence de plus de 13 200 personnes déplacées internes, à Lukonzolwa, depuis aout passé. Par ailleurs, entre août et septembre 2017, plusieurs affrontements, entre les milices des communautés Twa et Zela ont eu lieu dans les villages tels Dubie et Mutabi, provoquant plusieurs incidents de protection : incendies des maisons, pillages de biens, viols et tueries et d’importants mouvements des personnes. Les évaluations multisectorielles effectuées en septembre par le RRMP ont dénombré environ 34 000 personnes déplacés installées dans une cinquantaine de villages.
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