- Plus de 700 000 personnes déplacées à Goma depuis janvier 2025.
- 25,5 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire (phases 3 et 4 de l'IPC).
- 1,4 million de personnes ont bénéficié d'un traitement contre la malnutrition et d'une aide à la prévention en 2024.
- 3,5 millions de bénéficiaires de l'aide alimentaire et de l'aide en espèces en 2024.
- 397 millions d'USD nécessaires dans tout le pays pour fournir une aide vitale au cours des six prochains mois.
PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS
La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) s'est rapidement détériorée depuis que le groupe armé du Mouvement du 23 mars (M23) s'est emparé de Goma et a progressé dans de nouveaux territoires au Nord et au Sud-Kivu, déplaçant plus de 700 000 personnes. Les camps de personnes déplacées ont été évacués, détruits ou abandonnés, laissant des milliers de personnes sans abri et augmentant les besoins humanitaires.
Le PAM a temporairement interrompu ses opérations dans les zones de première ligne, mais il prépositionne des ressources en vue d'une reprise rapide lorsque les conditions le permettront. Le PAM maintient le personnel essentiel sur place afin de pouvoir intervenir dès que les ressources seront disponibles et que la sécurité le permettra.
Point sur la situation
- La situation humanitaire dans l'est de la RDC continue de s'aggraver en raison de l'escalade de la violence. Les affrontements violents entre le M23 et les forces armées congolaises (FARDC) ont entraîné des déplacements massifs de population, la destruction des camps de personnes déplacées et une aggravation de la crise de la sécurité alimentaire.
- L'insécurité persistante a également déclenché des troubles civils, des pillages et une perturbation des chaînes d'approvisionnement humanitaire. L'accès limité à la nourriture, les prix élevés du marché et l'épuisement des stocks alimentaires exacerbent la faim. Plus de 3 millions de personnes ont été déplacées en 2024 seulement, ce qui a entraîné une crise alimentaire et de protection sans précédent.
- La crise accroît le risque d'épidémies, notamment de Mpox (90 % des cas dans le monde), de choléra, de rougeole et de paludisme.
- Les rapports font état d'une augmentation des violences sexuelles, du recrutement forcé dans les groupes armés et des attaques contre le personnel humanitaire.
- Les réseaux d'eau, d'électricité et de communication ont été gravement touchés, les services essentiels étant coupés dans de nombreuses régions.
- Le PAM travaille en étroite collaboration avec les agences des Nations unies, les ONG et les partenaires gouvernementaux pour répondre aux besoins immédiats et se préparer à une éventuelle intervention à grande échelle.