- Contexte
En fin Janvier 2025 la reprise des hostilités entre les FARDC et le M23 a occasionné la fermeture des établissements scolaires, affectant plus de 493 461 enfants (247 229 filles et 246 212 garçons) au Nord Kivu et 301 719 enfants (144 970 filles et 156 749 garçons) à Minova, Kalehe et Kabare dans le Sud Kivu.
Près de 45 et 19 établissements sont respectivement occupés par des personnes déplacées au Nord et au sud Kivu, amplifiant les risques de propagation du choléra et du Mpox au regard de la promiscuité qui y règne. L’occupation des établissements par les groupes armés (3 au Nord Kivu et 49 au Sud Kivu), les bombardements des établissements, les débris de guerre et autres engins non explosés constituent des risques pour les enfants, posant ainsi l’épineuse question de la sécurité au sein et autour des établissements scolaires.
Cette liste de contrôle a été conçue pour aider les acteurs de l’éducation et de la protection de l’enfance à garantir un retour sûr et inclusif à l’éducation après une fermeture prolongée due à un conflit dans le contexte de la République Démocratique du Congo (RDC). Elle donne aux autorités éducatives locales et nationales, aux responsables d’établissements et enseignants, aux partenaires acteurs humanitaires, aux communautés et aux enfants les clés nécessaires pour identifier les risques majeurs et proposer des actions concrètes pour assurer un environnement scolaire sécurisé et protecteur.
Concrètement, il s’agira d’examiner chaque élément et cocher Oui si l’action est mise en œuvre, Non si elle ne l’est pas. Dans la colonne "Commentaires » les acteurs fourniront les détails supplémentaires en vue d’élaborer un plan de suivi et d’amélioration en tenant compte des besoins spécifiques des enfants déplacés, séparés ou exposés à des risques accrus. Les liens qui y ont été intégrés permettent d’accéder aux ressources et standards internationaux pertinents. Si plusieurs cases "Non" sont cochées, cela indique un besoin d’intervention immédiate. Les actions prioritaires doivent être coordonnées avec les acteurs humanitaires et les ministères concernés.