Le ministre du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité, Célestin Vunabandi, a annoncé, samedi 9 mars à Goma (Nord-Kivu), le début des opérations techniques du recensement général de la population congolaise pour le mois de mai prochain. Il a indiqué que ce recensement qui intervient 29 ans après le dernier coûtera 130 millions de dollars américains et bénéficiera de l’appui des partenaires du gouvernement dont la Monusco.
Pour le ministre, le gouvernement s’est engagé, par le décret no 09/32 du 8 août 2009, à organiser ce recensement « pour disposer des données sur la population à une échelle géographique réduite qui sont nécessaires pour la conception, le pilotage et l’évaluation des programmes de développement ».
Le recensement général de la population permettra également à l’Etat de disposer des statistiques fiables et actualisées de toutes les entités politico-administratives du pays. Les statistiques disponibles dans ce domaine datent du dernier et unique recensement scientifique de juillet 1984.
■Comment analyser cette initiative du gouvernement ?
Invités:
■Patrick Tshiamala, Chef de la Cellule de communication et des relations publiques du bureau central de recensement, une structure du Ministère du Plan.
■Professeur Matthieu Kalele, Professeur de sociologie à l’Université de Kinshasa et président du parti politique Front pour un nouveau type de congolais (Fntc). Parti membre de l’opposition politique.
■Professeur Emmanuel Kasongo, Vice-doyen de la faculté de science sociale, politique et administrative à l’Université de Kinshasa. Il est expert en questions de la décentralisation et des élections.
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