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Comment Démanteler une Milice Meurtrière : Sept Stratégies Non-Militaires pour Aider à Mettre Fin à la Menace des FDLR au Congo

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Synthèse et Recommandations

Devant l’échéance imposée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et les gouvernement africains de la région en vue de sa démobilisation complète d’ici le 2 janvier 2015, sous peine d’être confrontée à des actions militaires, le groupe rebelle connu sous le nom des FDLR1 en République Démocratique du Congo, est actuellement en train de se regrouper, de mobiliser un soutien politique et constitue toujours une menace pour la sécurité de la région. Les FDLR sont l’un des groupes armés les plus importants et brutaux au Congo et au Rwanda, plusieurs de ses dirigeants ont contribué à perpétrer le génocide Rwandais, et a commis à plusieurs reprises des massacres contre les populations civiles au Congo. Pour certains des groupes armés Congolais encore en activité, la lutte contre les FDLR est devenue leur raison d’être.2 Le fait que le Rwanda ait cité à plusieurs reprises la menace des FDLR pour justifier une intervention à l’Est du Congo, est une raison substantielle pour en venir à du groupe. Mettre un terme aux FDLR enrayerait cette justification et éliminerait l’un des facteurs majeurs de l’instabilité à l’Est du Congo et dans la région.

Les éléments de preuve des Experts des Nations Unies et les résultats de 6 mois de recherche sur le terrain par Enough Project au Congo, suggèrent que la stratégie actuelle des FDLR vise à sa réorganisation dans trois domaines: générer plus de revenus qu’elles échangent contre des munitions et des armes, mobiliser un soutien politique afin de tenter d’acquérir davantage de légitimité, et s’organiser afin d’éviter une défaite militaire en tissant des alliances et en recrutant des nouveaux combattants. Malgré le discours du groupe selon lequel ses combattants sont engagés dans un processus de désarmement, les FDLR n’ont pas respecter plusieurs échéances de démobilisation établies par les gouvernements régionaux et la communauté internationale. Moins de 200 soldats de rang seulement ont déposé leurs armes, et le groupe a refusé d’être relocalisé dans les camps de démobilisations désignés par le gouvernement Congolais.