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- Malgré le contexte dominé par l’insécurité, les difficultés d’accès et le sous rapportage, 353 incidents de protection ayant touché 896 victimes ont été rapportés. L’analyse des tendances laisse apparaitre une corrélation avec le contexte de ces deux premiers mois.
- En effet à l’exception des Territoires de Beni et Walikale, la violation au "droit à la vie et à l’intégrité physique" représente plus de la moitié (57%) des cas rapportés dans toutes les 7 autres entités administrative du Nord-Kivu. Une part importante de ces atteintes au droit à la vie sont des homicides (60%). Ce score particulièrement élevé témoigne de l’intensité de la belligérance et des conséquences particulièrement néfastes pour la protection des civils. Il est à noter que compte tenu de la poursuite des affrontements, de la dissémination des armes légères, de la montée du banditisme armé et de la présence des d’engins non explosés laissés par les combats, les risques pour le "droit à la vie et à l’intégrité physique" pourraient rester haut si rien n’est fait.
- Viennent ensuite, les violations au droit à la propriété (17%) consécutives extorsions de biens, aux pillages et vol qui se sont multipliés dans ce contexte. Il est à noter que les retours massifs "non préparés" pourraient favoriser les conflits fonciers, notamment les occupations secondaires des propriétés. Une attention particulière devrait donc être accordée à cette question qui pourrait alimenter la violence et les conflits communautaires dans certaines zones.
- Les violations du droit à la liberté (13%) dont les enlèvement, disparitions forcées et arrestations arbitraires, constituent plus de la moitié des cas ; les VBG (8%) dont le viol représente plus des ¾ des cas ; les violations grave à l’encontre des enfants (+2%) ont également aussi été rapportés et pourraient aussi s’accroitre au regard du contexte actuel.
- De façon générale, environnement de protection dans le Nord-Kivu s’est significativement dégradé en janvier-février
2025.