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DR Congo

Bulletin humanitaire R.D. Congo - Numéro 1 | avril 2015

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FAITS SAILLANTS

  • L’insécurité dans la zone de Geti, dans le sud d’Irumu en Province Orientale, affecte, entre autres, la sécurité alimentaire.

  • Quatre sites abritant des personnes déplacées ont été attaqués en mars

  • Plus de 204 000 personnes ont été déplacées au Nord-Kivu durant les trois premiers mois de l’année.

CHIFFRES CLES

Personnes déplacées internes: 2,7 M

Cas de choléra au Katanga Jan-mars 2015: 2 000

Cas de SGBV en Province Orientale en 2014 (6 territoires): 2 895

Nombre de réfugiés en RDC: 221 737

Nombre d’incidents de protection au Nord-Kivu et Orientale (février 2015): 6 348

Nombre de Casques Bleus: 18000

FINANCEMENTS

692 millions fonds requis (en US$)
12% financés

En attendant la paix au sud Irumu

Le désarmement des miliciens de Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) lancé en novembre 2014 – avec en prime la reddition de son leader Cobra Matata et quelques officiers – symbolisait pour la population du sud du Territoire d’Irumu une lueur d’espoir. Mais l’espoir s’est très vite dissipé car leur arrestation et transfèrement a eu un effet contraire : elles ont fait dérailler l’opération.

Aujourd’hui de nombreux acteurs -- membres de la société civile, notables et autorités locales -- plaident auprès de Kinshasa pour la poursuite des négociations en lieu et place d’un désarmement forcé. Entre temps, le sud Irumu est à la merci des miliciens incontrôlés et réfractaires au désarmement. Les populations civiles paient un lourd tribut avec des affrontements à répétition entre les miliciens et les FARDC. De multiples incursions et attaques des miliciens dans plusieurs villages contraignent les populations aux incessants déplacements. Le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine s’est ralenti depuis plusieurs semaines. La communauté humanitaire reste préoccupée par l’escalade de violences observée dans le sud Irumu et craint un rétrécissement de l’espace humanitaire.

Dans la collectivité de Walendu Bindi, par exemple, la précarité du contexte sécuritaire et la pérennisation des hostilités entravent la mise en œuvre des programmes de relèvement précoce, de transition et le renforcement de la résilience communautaire. La relance des projets de développement à l’heure actuelle est en veilleuse. Le sud Irumu reste à ce jour tributaire de l’aide humanitaire.

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