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DR Congo

Bulletin d'Information Humanitaire - Province du Sud-Kivu N°35/14, 9 octobre 2014

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Faits saillants

  • Plus de 360 maisons détruites suite aux intempéries dans le Territoire de Fizi
  • Tendance à la hausse du nombre de cas de choléra dans la Zone de santé d'Uvira

Contexte général

Le 30 septembre, un vent violent accompagné de pluies a détruit 363 maisons à Lulimba, au sud du Territoire de Fizi. Plus d'une centaine de ménages dont les maisons ont été complètement détruites passent la nuit dans des conditions particulièrement difficiles et auraient besoin d'une assistance d'urgence en abris, selon des sources humanitaires. Leur vulnérabilité pourrait s'aggraver en raison de l’abondance des pluies dans la zone. A Fizi centre, 10 maisons ont été détruites et la toiture de l'école primaire Rehema partiellement emportée par le vent, selon un bilan provisoire des pluies du 2 octobre.

Les effectifs des élèves affectés par la catastrophe sont attendus des autorités scolaires. Les catastrophes naturelles au Sud-Kivu exigent régulièrement l'implication des acteurs humanitaires et la multiplication des catastrophes met en exergue l'importance du plan de contingence, mis en place par le service de Protection Civile avec l'appui des acteurs humanitaires.

Dans le Territoire de Shabunda, le contexte sécuritaire demeure précaire et entraîne une inquiétude en termes de protection. Sur l'axe Katchungu-Byangama, les populations seraient en train de fuir vers la forêt craignant d'éventuels affrontements dans la zone. Selon une source humanitaire, des membres d'un groupe armé Raïa Mutomboki (RM) empêcheraient la population de se déplacer et contraindraient les populations qui fuient à payer une amende. Ces mouvements de population risquent encore de perturber la reprise des cours. Le 12 septembre, des affrontements avaient eu lieu entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et des miliciens RM, forçant les populations des localités de Byangama, Lugungu, Ndese et Tchombi à fuir vers la forêt et les villages environnants. Elles étaient rentrées peu de temps après suite à l'accalmie. La situation demeurant instable dans la zone et ne permettant pas l'accès humanitaire à Byangama aucune évaluation humanitaire n'a encore été possible afin de connaître l'ampleur des déplacements et des besoins humanitaires. La sécurisation effective et continue de la zone pourrait faciliter un retour rapide des déplacés.

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