Faits saillants
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Plus 120 000 personnes risquent d’être privées de l’assistance dans la région de Penekusu par manque d’accès
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Besoin d’une solution durable dans l’approvisionnement en eau potable face au choléra dans les Zones de santé endémiques.
Contexte Général
Accès
L’assistance humanitaire à plus de 120 000 personnes vulnérables dans la zone de Penekusu, au sud du Territoire de Shabunda, est perturbée depuis mi-août suite aux affrontements entre l’armée congolaise (FARDC) et les miliciens Raïya Mutomboki. Les organisations humanitaires travaillant sur l’axe routier Matili-Kikamba dans la région de Penekusu au sud de Shabunda ne parviennent plus à s’y déployer suite à l’insécurité bien que l’axe soit passé sous contrôle de l’armée depuis le 25 août. L’ONG Agence d’aide à la coopération technique et au développement (ACTED) qui réhabilite depuis août la route entre Matili et Kikamba a suspendu ses travaux suite à l’insécurité. Le climat d’insécurité dans la zone ne permet pas non plus le retour d’environ 3 700 personnes déplacées depuis le 19 août de la localité de Penekusu. Au cours des quatre premiers mois de cette année, 100 000 personnes déplacées et retournées ont été enregistrées dans les zones sous l’influence des miliciens Raïya Mutomboki. On estime à US$ 4,9 millions les besoins humanitaires prioritaires non couverts dans différents secteurs engendrés par ces mouvements forcés des populations liés à l’activisme de ce groupe armé.
Disclaimer
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