République centrafricaine
Neuf civils tués dans des attaques près de Bozoum
Au moins neuf civils ont été tués les 23 et 24 décembre lors de deux attaques menées par des hommes armés sur le site minier de Garo, situé à 27 km au nord-ouest de Bozoum, une ville du nord-ouest du pays. Selon des sources locales, deux civils et deux hommes armés ont également été tués. Suite à ces attaques, les membres du groupe armé auraient tué sept autres civils en représailles alors qu'ils se dirigeaient vers Ngoutéré, également dans la région du nord-ouest. Ces incidents ont entraîné des déplacements de population. OCHA suit de près la situation.
Mali
Alertes de déplacement interne dans l'est et le nord du Mali à la suite d’attaques
Le 24 décembre, la communauté humanitaire à Gao a reçu deux alertes de déplacement interne dans la commune de Gouzoureye, dans la région de Gao, à l'est du pays. Les deux vagues de déplacement ont été déclenchées par des attaques violentes menées par des groupes armés non étatiques. La première vague comprend 1 002 personnes déplacées internes du cercle de Gourma-Rharous, dans la région de Tombouctou, au nord du pays. La seconde vague, composée de 774 personnes déplacées internes, provient du cercle d'Ansongo dans la région de Gao, à l'est du Mali. La triangulation des données est en cours dans les sites où ces personnes ont trouvé refuge.
République démocratique du Congo
Au moins 19 000 personnes nouvellement déplacées dans les territoires de Minembwe et de Mwenga
Le 16 décembre, environ 19 000 personnes ont été déplacées à Minembwe, dans le sud-ouest du Sud-Kivu, à la suite d'affrontements entre groupes armés. D'autres déplacements ont été signalés dans le territoire de Fizi le 26 décembre, après le lancement par l'armée d’opérations militaires contre des groupes armés à Minembwe-Centre. Le nombre exact de personnes nouvellement déplacées reste à évaluer. Depuis le 20 décembre, des affrontements entre groupes armés dans le territoire de Mwenga, dans la localité de Mbandala (zone de santé d'Itombwe) ont également forcé plus de 18 000 personnes (3 664 ménages) à fuir vers les zones de santé de Mwenga et de Kitutu, toutes deux situées dans la même région du sud-ouest du Sud-Kivu.
La fermeture du centre de santé d'Uketha affecte l'accès à la santé de plus de 6 700 personnes
Depuis le 19 décembre, la quasi-totalité des 6 700 habitants des 11 villages de l'aire de santé d'Uketha, située dans le nord-est de la province de l'Ituri, ont un accès limité aux services de santé à la suite de la fermeture du centre de santé d'Uketha. Selon le médecin-chef de la zone de Rethy, l'ensemble de la population et du personnel de santé a été contraint de s’enfuir à cause d'attaques perpétrées par un groupe armé. La plupart se sont réfugiés dans les localités voisines de Kpandroma et Abora Reth, toutes deux situées dans la même région nord-est de la province d'Ituri. Bien que le centre de santé lui-même ne soit pas endommagé, les autorités sanitaires estiment qu'il ne pourra fonctionner à nouveau que lorsque la sécurité sera rétablie et que la stabilité aura été retrouvée dans la région.
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