République démocratique du Congo
Des affrontements armés persistent dans plusieurs territoires du Nord-Kivu
Des affrontements armés persistent dans plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu, à l'est du pays, notamment dans le Masisi, le Lubero et le Nyiragongo. La violence actuelle continue de provoquer de nouveaux déplacements et d'aggraver la situation humanitaire déjà précaire. Depuis le 2 janvier, les combats autour de Sake dans le Masisi ont déplacé environ 2 000 familles vers des sites proches de Goma. Malgré les tensions persistantes, près de 46 000 personnes ont regagné le centre de Masisi après avoir fui les affrontements en début de mois. Dans le Lubero, plus de 1 000 personnes ont été déplacées le 11 janvier en raison des combats à Luofu. Ces personnes s'ajoutent aux 150 000 déjà déplacées en décembre 2024. Dans le Nyiragongo, des affrontements près de la localité de Kalake ont interrompu la circulation sur la route GomaRutshuru le 12 janvier. Le risque d'une intensification des violences reste élevé et pourrait entraîner de nouveaux déplacements.
Trois personnes blessées lors d'une attaque armée dans un site de déplacement à Goma
Le 7 janvier, trois personnes déplacées ont été blessées lors d'une attaque armée dans le site de déplacement de Lushagala à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays. Les victimes ont reçu une protection et une assistance médicale d'urgence. Cet incident fait partie d'une série de violations de la nature civile des sites de déplacement autour de Goma. Depuis juin 2024, plus de 100 incidents ont été signalés, faisant plus de 20 morts et une quarantaine de blessés, selon des sources humanitaires. Dans la nuit du 6 janvier, un infirmier a été abattu à Rusayo alors qu'il allait fournir des soins de santé d'urgence sur le site de déplacement.
Mali
Les inondations de 2024 et la montée du niveau du fleuve Niger augmentent les besoins humanitaires
Le Mali a connu des inondations sans précédent en 2024, faisant au moins 95 morts, 154 blessés et plus de 450 000 sinistrés à travers le pays. Les inondations ont détruit 46 573 maisons et bâtiments, des centaines de points d'eau et 194 000 hectares de cultures, ce qui fait craindre une aggravation des besoins alimentaires et nutritionnels en 2025. La montée des eaux du fleuve Niger affecte gravement les régions de Gao et de Tombouctou, provoquant des déplacements de population, des pertes de récoltes et des dommages aux maisons et aux champs, aggravant une situation humanitaire déjà désastreuse dans la région. La Direction régionale du développement social et de l'économie solidaire évalue les besoins. Pendant ce temps, OCHA mobilise les partenaires pour soutenir la réponse et facilite le processus de priorisation pour une allocation de réserve du Fonds humanitaire régional pour répondre aux besoins d'urgence à Tombouctou.
Sierra Leone
Déclaration d'une urgence de santé publique après la confirmation des premiers cas de Mpox
Le 13 janvier, la Sierra Leone a déclaré une urgence de santé publique pour contenir la propagation du mpox après la confirmation de deux cas. Le premier cas, un homme de 27 ans du Western Rural District près de la capitale Freetown, a été signalé le 10 janvier. Le second cas a été confirmé le 11 janvier chez un homme de 21 ans, selon l'Agence nationale de santé publique. Le ministre de la Santé a annoncé des mesures visant à renforcer la surveillance aux frontières, développer les capacités de dépistage et lancer des campagnes de sensibilisation du public. Les autorités procèdent à la recherche des contacts et surveillent les personnes exposées pendant 21 jours, tandis que les professionnels de la santé reçoivent un équipement de protection et une formation.
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