République démocratique du Congo
Le vaccin contre le paludisme ajouté au programme de vaccination de routine pour les jeunes enfants
Le 31 octobre, le gouvernement congolais a officiellement intégré le vaccin contre le paludisme dans le programme national de vaccination de routine. Plusieurs partenaires, dont l’OMS, l’UNICEF et l’Alliance GAVI, soutiennent cette initiative, faisant de la République Démocratique du Congo le 15e pays africain à intégrer la vaccination contre le paludisme dans ses programmes de vaccination de routine. La phase pilote cible plus de 173 000 enfants, avec l’OMS fournissant un appui technique, une formation au personnel de santé et des activités de sensibilisation pour faciliter la mise en œuvre. En juin 2024, le pays a reçu son premier stock de 693 500 doses du vaccin, destiné aux enfants de six mois et plus. Selon le rapport de 2022 du Programme national de lutte contre le paludisme, les enfants de moins de cinq ans représentent près de 50 % des cas de paludisme et environ 70 % des décès liés au paludisme dans le pays.
Une insécurité alimentaire aiguë affecte plus de 25 millions de personnes
Un total de 25,6 millions de personnes à travers la République Démocratique du Congo sont confrontées à l’insécurité alimentaire (classées en phase 3 ou plus) au 28 octobre, selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. Cela comprend environ 3,1 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire d’urgence (phase 4), principalement dans les provinces orientales touchées par les conflits, notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, ainsi que dans la région centrale du Kasaï, le Tanganyika et le Maniema. Les principaux facteurs de cette crise alimentaire incluent les conflits persistants, la violence armée, la hausse des prix alimentaires et les épidémies de maladies telles que la rougeole, le choléra, le paludisme et le mpox.
Mali
Les écoles rouvrent après un mois de retard dû aux inondations
Le 4 novembre, les autorités maliennes ont annoncé le début officiel de l’année académique 2024-2025, retardée d’un mois en raison des graves inondations. En août 2024, les autorités de transition ont déclaré l’état d’urgence nationale à la suite d’inondations sans précédent qui ont affecté toutes les régions du pays, entraînant le report de la rentrée scolaire initialement prévue pour le 1er octobre. Depuis juillet 2024, ces inondations ont causé 92 morts, 154 blessés, et près de 380 000 personnes affectées dans le pays au 29 octobre. Plus de 43 400 bâtiments, des centaines de points d’eau et environ 86 000 acres de cultures ont été détruits, suscitant des préoccupations quant à l’aggravation des besoins en abris, eau, assainissement et hygiène, santé, alimentation et nutrition à niveau national en 2025.
Sahel
1,12 milliard de dollars de promesse lors d’une Conférence des donateurs
La conférence des donateurs pour le Sahel et le lac Tchad, tenue à Djeddah le 26 octobre, a permis de promettre plus de 1,12 milliard de dollars US pour les efforts humanitaires et de développement. Coorganisée par l’Arabie Saoudite et l’OCI, avec le soutien d’OCHA et du HCR, la rencontre a mis en lumière les défis de la région. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné que davantage de financements seraient nécessaires pour répondre aux besoins de plus de 7,5 millions de personnes déplacées et de 30 millions de personnes. Il a appelé à un financement supplémentaire pour les plans de réponse humanitaire, actuellement financés à environ 45 %, et à une action globale pour s'attaquer aux problèmes de fond tels que la pauvreté, l'inégalité et l'adaptation au changement climatique.
Disclaimer
- UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
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