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MESSAGES CLÉS
100% des demandeurs d’asile sur le site à Nioroningué et à Timalah-Notadouo ont eu accès à l’aide humanitaire. Parmi ceux qui ont reçu l’aide, 85% et 44% respectivement à Nioroningué et à TimalahNotadouo ont mentionné que l’aide ne couvre pas leurs besoins essentiels car non suffisant.
28% de la population en dehors du site à Nioroningué et 46% à Timalah-Notadouo ont reçu l’aide. 86% et 46% de ceux-ci, respectivement à Nioroningué et à Timalah-Notadouo, ont mentionné que l’aide reçue ne couvrait pas leurs besoins essentiels car non suffisant.
100% des demandeurs d’asile sur le site et la population en dehors des sites à Nioroningué ont eu accès aux soins de santé. Cette situation s’expliquerait par l’assistance médicale de Médecins Sans Frontières (consultations, soins primaires, nutrition et conseils pré et post-natals). En revanche, 29% des demandeurs d’asile sur le site et 19% de la population en dehors du site à Timalah-Notadouo n’ont pas eu accès aux services de santé. La raison principale rapportée par 76% des demandeurs d’asile sur le site et 80% de la population en dehors du site était l’insuffisance de moyens financiers pour couvrir les frais de consultation ou de traitement.
La totalité des ménages interrogés sur le site et en dehors du site à Nioroningué comme à TimalahNotadouo ont accès à de l’eau potable. Cependant, ils ont rencontré des difficultés pour y accéder. Le problème le plus commun rapporté par 68% des ménages était le temps d’attente excessivement long.
72% et 78% de la population en dehors du site, respectivement à Nioroningué et à Timalah-Notadouo, ont mentionné que l’agriculture était leur principale source de revenu. Sur les deux sites de transit en revanche, 100% des demandeurs d’asile ont rapporté que l’assistance humanitaire était la principale source de revenu.
Des stratégies d’adaptation pour faire face aux besoins de nourriture ont été mentionnées par les ménages en dehors du site et sur le site. À Nioroningué, les ménages interrogés ont eu recours à l’emprunt d’argent en dehors du site (23%) et sur le site (59%). À Timalah-Notadouo, également l’emprunt d’argent (62%) est la stratégie la plus courante sur le site, tandis que la consommation des stocks de semence (15%) est principalement rapportée en dehors du site. Cela suggère un potentiel accès des ménages hors site à la nourriture, tandis que les demandeurs d’asile sur site font face à un accès restreint à l’alimentation, ce qui pourrait nuire à leur sécurité alimentaire.