De juillet à septembre 2024, 794 incidents de VBG ont été rapportés par le Sous-Cluster VBG, dont 14% de violences sexuelles, 35% d’agressions physiques, 4% de mariages forcés, 23% de dénis de ressources/services et 24% de violences psychologiques. Les incidents VBG rapportés concernent neuf (09) départements (Dar Tama, Fouli, Guéra, Iriba, Kanem, Kaya, Kimiti, Lac, Mamdi). Plus de 90% des incidents VBG rapportés se sont produites dans 04 départements: Fouli (40%), Mamdi (19%), Kaya (16%) et Kimiti (15%). La majorité des survivant (e)s sont des femmes (91%) et filles (7.9%). 50% des survivant (e)s de VBG sont en statuts PDI. Ces violations sont le plus souvent commises par les cultivateur/fermier/éléveur (30.9%), inconnues (20.8%), sans emploi (16.6%), commerçant/propriétaire d'entreprise (11.5%). La plus part des incidents de VBG se sont produits dans le domicile du (de la) survivant(e) (55.5%) suivi du domicile de l’auteur (16.9%). Entre juillet et septembre 2024, l’accès aux services dans les 72H suivant l’incident de viol demeure faible et se situe autour de 22%. L’insuffisance ou absence de structures de prise en charge constitue un obstacle majeur à l’accès aux services. Le fonctionnement du mécanisme de référencement des survivant (e)s reste très faible. Certaines survivantes ont connu l'horreur au point où elles ne se rappellent avec précision les faits. Elles ne pensent même pas porter plainte car craignant des représailles. Les appui aux moyens d’existencedes survivant(e)s demeurent insuffisants.