FAITS SAILLANTS
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et ses partenaires renforcent la résilience des communautés
Des projets intégrés qui donnent des résultats
La maîtrise de l’eau est la colonne vertébrale du développement
L’aide humanitaire seule ne suffit plus
L’épineux problème du genre
Le travail qu’abat le PAM et ses partenaires avec les communautés
Une mission conjointe, organisée par le Programme alimentaire mondial (PAM), à laquelle ont participé le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), s’est rendue dans quatre provinces du centre et de l’est du Tchad (Guéra, Batha, Ouaddaï et Wadi-Fira) du 31 août au 3 septembre 2021.
L’objectif de cette mission était d’observer les effets des activités du PAM et ses différents partenaires (organisations non gouvernementales (ONG) nationales ainsi que les services étatiques) sur les communautés vulnérables.
“Au lieu de donner chaque jour du poisson à quelqu’un, mieux vaut lui apprendre à pêcher”.
Ce rappel de Dieudonné Bamouni, chef de bureau d’OCHA, lors de la rencontre de la mission avec le gouverneur du Guéra, le 31 août à Mongo, résume la volonté des Nations Unies de voir les communautés vulnérables s’approprier les initiatives mises en place à leur profit par les organisations humanitaires. D’autant que les crises humanitaires se multiplient à travers le monde, rendant la tâche difficile pour les bailleurs de fonds de soutenir toutes les populations concernées. “La situation du Tchad est unique au monde. Il y a une bonne quantité de pluies qui tombe chaque année, mais il n’y a pas ni barrage ni digue, bref, pas de gestion de l’eau. Il faut trouver autre chose que d’assister tout le temps les populations. Elles ont besoin d’accompagnement”, plaide M. Sougour Mahamat Galma, gouverneur de la province du Guéra.
C’est justement ce que le bureau du PAM au Tchad fait à travers son programme d’appui au renforcement de la résilience des communautés au Sahel.
Ce programme comprend plusieurs projets qui permettent aux communautés, frappées par une multitude de facteurs de vulnérabilités, de se relever. La plupart de ces projets sont intégrés, donnant la possibilité de répondre à plusieurs besoins en même temps. C’est le cas du jardin scolaire et du champ communautaires, mis en œuvre dans plusieurs localités dont Chawir dans le Guéra et Brégué-Biguit dans le Batha.
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- UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
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