Résumé Exécutif/Rapport Résumé
Introduction
Caractéristiques de l’évaluation
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La présente évaluation d’impact fait partie d’une série de quatre évaluations que le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont fait réaliser en 2011 et 20121. Celles-ci ont pour objectif d’évaluer la contribution de l’assistance alimentaire aux solutions durables mises en œuvre en faveur des réfugiés de longue date.
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L’évaluation porte sur l’assistance offerte aux réfugiés de République centrafricaine depuis leur arrivée au Tchad, à compter de 2002. Elle vise à rendre compte des effets directs et des impacts de cette assistance, ainsi qu’à dégager des enseignements sur la façon dont les deux organismes peuvent améliorer la mesure dans laquelle l’assistance alimentaire contribue à l’autosuffisance des réfugiés, à l’échelle tant locale qu’internationale.
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La mesure de l’impact repose sur la vérification d’un modèle théorique élaboré compte tenu des objectifs clairement définis par les deux organismes, lequel postule que leurs activités combinées concourent à renforcer l’autosuffisance des réfugiés. Ce modèle prévoit une évolution en trois étapes, allant de la situation initiale des réfugiés à leur arrivée (S1) jusqu’à un niveau maximum d’autosuffisance (S3), chaque étape étant associée à un niveau d’assistance alimentaire en diminution.
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Étant donné que les camps avaient été établis à différentes époques et que les niveaux d’assistance avaient été réduits au fil du temps, à chaque fois qu’il est ressorti d’une mission d’évaluation conjointe que le niveau d’autosuffisance était adéquat, il a été possible de comparer le modèle théorique à l’évolution réelle de la situation.
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L’évaluation repose sur des méthodes mixtes et complémentaires visant à trianguler les informations recueillies: examen des données secondaires, entretiens qualitatifs semi-directifs, enquête quantitative, observation directe et présentation des résultats préliminaires.
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L’enquête quantitative a été réalisée dans trois camps représentatifs des situations S1 (Moula), S2 (Amboko) et S3 (Yaroungou), auprès d’un échantillon de 641 ménages de réfugiés; pour permettre de comparer la situation des réfugiés à celle de la population locale et de déterminer le niveau d’autosuffisance susceptible d’être atteint de manière réaliste dans le contexte local, l’enquête a également porté sur 246 ménages de huit villages voisins. Quarante-trois pour cent des ménages concernés étaient dirigés par des femmes.