Faits saillants
- L'insécurité persiste dans la préfecture de la Vakaga, près de la frontière soudanaise, et des groupes armés non étatiques continuent de commettre des violations des droits humains telles que des vols à main armée, des taxes illégales, des extorsions et des vols le long des principales routes, notamment Birao-Délémbé-Gordil, Birao-Am-Dafock, ainsi que dans la ville de Birao. La circulation des personnes et des biens est donc sévèrement restreinte, entraînant des pénuries d'articles essentiels et une augmentation du coût de la vie.
- De nombreuses familles vivent dans des conditions précaires dans le quartier de Korsi à Birao, où sont regroupés les réfugiés. Les adolescents constituent un groupe particulièrement vulnérable, exposé à des risques tels que l'exploitation sexuelle, les violences physiques et psychologiques, ainsi que l'exploitation économique. Les jeunes interrogés par le partenaire du HCR, le Comité international pour l'aide d'urgence et le développement (CIAUD), ont souligné les besoins urgents suivants : des activités génératrices de revenus adaptées à l'âge, un accompagnement psychosocial et la création d'espaces sûrs pour favoriser les échanges.
- L'approvisionnement en eau à Korsi continue de se détériorer en raison de l'augmentation du nombre de réfugiés, alors qu'aucune nouvelle installation d'approvisionnement en eau n'a été construite. En conséquence, l'approvisionnement quotidien en eau est passé de 11,4 litres par personne et par jour à 9,6 litres par personne et par jour la semaine dernière. Ce chiffre est bien inférieur à la norme Sphère de 15 litres par personne et par jour en cas d'urgence. Cependant, l'APADE, un partenaire d'ONU Femmes, a repris la construction d'un réservoir et l'installation de six panneaux solaires afin d'augmenter l'approvisionnement en eau pour les réfugiés soudanais vivant à Korsi.
- L'accès à une hygiène et à un assainissement adéquats reste limité. Le nombre de latrines stagne à 393 (261 d'urgence et 132 semi-durables), car le HCR et son partenaire, Triangle Génération Humanitaire (TGH), n'ont pas été en mesure de construire des installations supplémentaires depuis début février, en raison d'un manque de financement. Avec l'augmentation de la population