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Faits saillants
▪ La situation sécuritaire dans les zones d'accueil des réfugiés à Vakaga, BaminguiBangoran, Haute Kotto, Ouaka, Mbomou et Haut Mbomou est calme, mais reste imprévisible. Dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, des mouvements transfrontaliers de groupes armés non étatiques ont été signalés entre la RCA, le Soudan et le Tchad depuis le début de l'année. Ce qui pourrait accroître les risques d'insécurité dans les mois à venir.
Mouvements de population et enregistrement
Au cours de la semaine en revue, 202 ménages, soit 518 personnes, sont arrivés à Korsi (Birao), marquant une augmentation par rapport à la semaine précédente, au cours de laquelle ilavait été enregistré l’arrivée de huit familles composées de 18 personnes. La population totale de Korsi s'élève désormais à 17 645 personnes réparties au sein de 7 474 ménages. Parmi ces réfugiés, 54 % sont des femmes et des filles, 46 % sont des hommes et des garçons, et 58 % sont des enfants.
L'augmentation constante du nombre de nouveaux arrivants à Birao est due à l'arrivée de la saison sèche, à la poursuite du conflit au Soudan et à l'amélioration des possibilités de transport depuis la frontière. Toutefois, certains réfugiés sont contraints d'emprunter des passages frontaliers non officiels et dangereux, car des groupes armés non étatiques au Soudan les empêchent de fuir. Ces itinéraires dangereux soulignent la vulnérabilité croissante des réfugiés qui arrivent à Birao.
La Commission nationale pour les réfugiés (CNR) et le HCR ont procédé à l'enregistrement biométrique de 355 personnes issues de 136 familles à Korsi au cours de la semaine. Parmi eux, 47 personnes ayant des besoins spécifiques ont été identifiées, notamment des enfants non accompagnés et séparés, des femmes à risque, des personnes âgées, des personnes handicapées et des parents isolés