Contexte
La Journée internationale des droits de l’enfant a lieu chaque année, le 20 novembre. Cette journée commémore l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la Déclaration des Droits de l’Enfant en 1959 et qui a été marquée cette annéé par les 35 ans de l’adoption de la Convention relative aux Droits de l’enfant (CDE), en 1989.
La protection de l’enfance est au cœur du mandat du HCR. Les situations de déplacement forcé peuvent avoir un impact dévastateur sur la vie et le développement des enfants, de la petite enfance à l’adolescence et à l’âge adulte. Les conflits et les persécutions exposent les enfants et leurs familles à la violence, aux abus et à l’exploitation et poussent les familles et les enfants à fuir. En conséquence, les réseaux de soutien familial et social sont souvent affaiblis et les moyens de subsistance et l’accès aux services de base tels que l’éducation sont perturbés. Les enfants déplacés de force sont confrontés à un large éventail de risques en matière de protection de l’enfance, notamment diverses formes de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence. Ces actes de violence, de maltraitance et d’exploitation peuvent se produire au sein de la famille, dans les communautés, les écoles et les institutions, et peuvent être de nature physique, émotionnelle ou sexuelle. Au niveau de la RCA, les enfants peuvent être confrontés à la séparation familiale, à la négligence, au travail des enfants, au mariage des enfants, à la traite, au recrutement d’enfants. 61 % des enfants (environ 771 000 personnes) sont mariés ou en union avant l'âge de 18 ans, 26 % des filles étant mariées avant l'âge de 15 ans. Cela représente l'un des taux de mariage d'enfants les plus élevés au monde et l'un des déclins les plus lents en Afrique de l'Ouest et du Centre.
Le thème de la campagne menée cette année, par l'UNICEF est « Écoutez l'avenir. Défendez les droits de l'enfant ». Elle appelle « tous les responsables à écouter les enfants et à comprendre leurs idées ». En écoutant les enfants, nous pouvons respecter leur droit à l'expression, comprendre leurs idées pour un monde meilleur et intégrer leurs priorités dans nos actions d’aujourd’hui.