APERCU DE LA SITUATION
La situation humanitaire au cours du 1er trimestre de l’année 2017 en République centrafricaine a été caractérisée par de nouvelles flambées de violence notamment dans les sous-préfectures de Bambari, Ippy, Bria, Bocaranga, Kaga-Bandoro et Bakouma. Ce regain de violence a entrainé de nouveaux mouvements de population des localités situées sur les axes routiers vers les centres urbains et au sein des villes, créant ainsi de nouvelles « enclaves».
Selon la Commission chargée des mouvements de population (CMP, mars 2017), près de 426 100 personnes restent déplacées à l’intérieur du pays. Parmi elles, 115 094 personnes vivraient dans des sites, 306 000 seraient hébergées par des familles d’accueil et 5 000 se seraient réfugiées en brousse.
Dans ce contexte, l’augmentation des besoins est une source de préoccupation car le financement de l’action humanitaire est à son niveau le plus bas depuis 2014. A la fin du 1er trimestre, le Plan de réponse humanitaire était financé à moins de 6% contre 10% en 2016. Un autre défi de taille auquel la communauté humanitaire a été confrontée au cours de cette période est la restriction de l’espace humanitaire en raison de la présence des groupes armés.
Les humanitaires n’ont pas eu accès à un grand nombre de personnes dont la vulnérabilité a été exacerbée par l’isolement.
Disclaimer
- UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
- To learn more about OCHA's activities, please visit https://www.unocha.org/.