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République centrafricaine (RCA) : Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire - Analyse IPC de l’Insécurité Alimentaire Aigüe Mise à Jour de l’Analyse d'Août, Rapport #10 Publié en Octobre 2018

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*Du fait de la variation du nombre de zones analysees et du fait de la reference a une saison differente par rapport aux classifications IPC anterieures, afin d'estimer avec precision les tendances, it est recommande de se referer a la section du rapport «Comparaison avec les analyses IPC anterieures».

Combien et Quand ? La raise a jour de la Classification Integree de ('Insecurite Alimentaire (IPC) conduite en Septembre 2018 indique que 13% de la population analysee, soit 550 000 personnes, se trouvent en IPC Phase 4 (Urgence) et 31%, soit plus de 1 350 000 personnes, se trouvent en IPC phase 3 (Crise), representant au total plus de 40% de la population analysee. La mise a jour montre que 4 prefectures et 3 concentrations sont en IPC Phase 4 (Urgence), tandis que 10 prefectures, 6 concentrations et 6 arrondissements de Bangui sont en IPC Phase 3 (Crise). La population necessitant une action urgente pour proteger les moyens d'existence, prevenir la malnutrition et les deces est estimee a 1.9 million.

Ou et Qui ? Les populations en insecurite alimentaire aigue se trouvent principalement dans les concentrations de Batangafo, Kaga Bandoro, la zone de Rafai et les prefectures d'Ohuam Pende, Nana Gribizi, Ouaka et Haut Mbomou. Ces zones correspondent a celles ou on retrouve le plus grand nombre de Personnes Deplacees Internes (PDI) - vivant dans les sites (40%) ou en famille d'accueil (60%) ainsi que les menages hotes. Dans certaines prefectures, les populations deplacees representent une proportion importante de ('ensemble de la population : Haute Kotto (85%), Haut Mbomou (45%), Nana Gribizi (32%) et Ouaka (30%). De nnernes, les populations rurales dans les zones moins affectees par le conflit necessitent de l'assistance pour la protection et le relance de leurs moyens d'existence.

Pourquoi ? La situation securitaire reste precaire et caracterisee par l'activisme des groupes armes dans certaines Prefectures (Nana Gribizi, Ouaka, Haute Kotto et Basse Kotto), les rackets et pillages parmi les populations civiles et les menaces et attaques sur les acteurs humanitaires. Cette situation affecte les activites socio-economiques et agricoles et empeche souvent l'assistance. A cela s'ajoute le mauvais kat des routes, le niveau eleve des prix sur certains marches qui recluit l'acces physique et financier des menages a ('alimentation. Par ailleurs, l'acces aux intrants et outils agricoles demeure toujours une preoccupation pour les menages de meme que la rehabilitation des moyens d'existence des personnes retournees (301,447).