FAITS ESSENTIELS
-
Evaluation rapide des besoins et réponse humanitaire d’urgence à Seko et Tagbara en faveur d’environ 1 700 ménages déplacés ;
-
Retour massif des rapatriés spontanés de la RDC sur l’axe Kouango-Bianga et dans le secteur fleuve de la sous-préfecture de Kouango CONTEXTES SECURITAIRE ET HUMANITAIRE Préfecture de la Haute Kotto
-
Incursion des éléments du FPRC dans le village Boungou 2, S/P de Bria Le 23 mars, des éléments armés ethniques, proches d’un groupe armé, auraient attaqué et pillé le village Gbougbourou, dans le groupement de Boungou 02, situé à 18 Km de Bria sur la bretelle de l’axe Ouadda. Cette attaque a contraint toute la population à fuir dans la brousse. Aucun bilan humain n’a été rapporté.
Préfecture de la Ouaka
- Menace et violence ciblées contre un staff humanitaire par un GA à Zouhougou, S/P Kouango
Le 29 mars 2018 un chauffeur d’une organisation humanitaire a été interpellé/intercepté et menacé par un groupe d’éléments dits Autodéfense au village Zouhougou, à 66 Km au Nord-Ouest de Kouango, l’assimilant à une communauté dont les membres seraient apparemment recherchés par ledit groupe pour se venger contre l’assassinat du Prêtre de la paroisse catholique de Seko la semaine dernière. Ce dernier a eu à servir, dans le passé, au village Bangao 50 Km au Nord-ouest de Kouango, sur l’axe Kouango-Lihoto. Le véhicule que conduisait le staff avait tous les signes de visibilité de l’organisation bien en vue. Des patrouilles de forces de sécurité sont requises sur l’axe Bambari – Pladama – Lihoto – Kouango qui, pour l’instant et depuis plusieurs mois, n’est pas desservi. L’accès humanitaire futur en dépend.
- Risque sécuritaire contre la dynamique de retour de la population à Boykota, S/P Kouango
En Aout 2015, la localité de Boykota, 95 Km au Sud-est de Kouango sur l’axe Kouango – Bianga – Ngakobo, la quasi-totalité de la population estimée à environ 5 000 personnes a dû fuir soit ailleurs en RCA ou en traversant la frontière vers la RDC. Ceci faisait suite aux combats entre des groupes armés. Au regard de la situation sécuritaire qui se stabilise de plus en plus dans cette zone, près de la moitié de la population originelle de cette localité est déjà revenue et le mouvement de retour se poursuit. Toutefois, une présence récente des éléments d’un groupe armé signalée près de cette localité susciterait déjà une menace d’attaque par un groupe armé rival. Le mouvement de retour de déplacés et des réfugiés actuellement constaté dans la zone risque d’en pâtir considérablement.
Disclaimer
- UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
- To learn more about OCHA's activities, please visit https://www.unocha.org/.