Fortes pluies et inondations maintiennent les prix alimentaires élevés pendant la période des récoltes
MESSAGES CLÉS
• Les préfectures de Vakaga, Haute-Kotto, Basse-Kotto, Mbomou et Haute-Mbomou devraient connaître une crise (Phase 3 de l'IPC) jusqu'en mai en raison de la faible production agricole dans les zones touchées par le conflit, de l'insécurité qui restreint les mouvements des ménages et des prix élevés des denrées aliments. Les personnes déplacées à l'intérieur (PDIs) dans ces zones risquent le plus de faire face à des déficits alimentaires, étant donné l'accès limité aux activités de moyens d'existence et l'accès limité des organisations humanitaires.
• La production agricole nationale est attendues supérieure à la moyenne des cinq dernières années, mais les fortes précipitations d'octobre ont empêché l'assèchement et la conservation de la récolte principale en cours. En conséquence, la disponibilité de céréales pour les ménages et le marché reste faible, ce qui entraîne des prix élevés des céréales qui limitent l'accès à la nourriture. Les prix du manioc et du maïs sur les principaux marchés de référence que sont Bangui, Bambari, Bria et Bangassou sont en moyenne 60 pour cent et 50 pour cent plus élevés, respectivement, qu'en octobre 2018.
• Les activités des groupes armés continuent de restreindre l'accès et l'aide alimentaire des humanitaires dans l'est et le sudest. L'accès limité est aggravé par la détérioration des routières et les difficultés logistiques d'accès aux zones isolées, en particulier pendant la saison des pluies. Les attaques contre les humanitaires ont eu lieu 30 fois par mois en moyenne de juillet à septembre, principalement à Kaga-Bandoro, Bambari et Batangafo.