Les élections nationales suscitent d’espoir malgré la détérioration des moyens d’existence agricoles
MESSAGES CLÉS
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Une situation de Crise (Phase 3 de l’IPC) alimentaire continue 2016 (droite) d’affecter environ 600 000 personnes en février, dont 435 000 sont déplacées. La plupart sont de personnes déplacées avec des familles hôtes dans les préfectures du Sud-Ouest, du Centre et du Nord-Ouest malgré les élections présidentielles et législatives organisées en février 2016. Ce niveau d’insécurité alimentaire persistera au moins jusqu’au septembre à cause de la profonde dégradation des moyens d’existence des populations et le faible stock alimentaire des ménages pauvres.
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Selon les résultats provisoires de l’évaluation de la production vivrière menée par la FAO, la production alimentaire 2015 a connu une baisse d’environ 58 pour cent par rapport à la situation sans crise sécuritaire en 2013 et se situe au même niveau que celle de 2014. Cette baisse de production affecte le 75 pour cent de la population qui est dépendent sur l'agriculture qui ont eu une baisse de revenus tirés de la vente des produits agricoles et du travail de main d’œuvre agricole.
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Selon les résultats du suivi des marchés par la FAO, les prix du maïs et du manioc, les aliments de base, ont chuté sur le marché de Bangui. Ces prix se situent au même niveau que ceux d’avant la crise sécuritaire suite à une baisse de demande due aux difficultés des échanges internes et de l’exportation. Toutefois, les prix de la viande de bœuf et du poisson ont plus que doublé par rapport à leur niveau avant la crise suite à une faible offre lié aux pillages sur les animaux.