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République centrafricaine : L’actualité humanitaire en bref (au 04 novembre 2018)

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L’actualité humanitaire en République centrafricaine (RCA) a été marquée par des besoins humanitaires persistants suite aux affrontements entre les groupes armés, suscitant de nouveaux déplacements forcés de population. Les acteurs humanitaires restent au chevet des personnes affectées, leur apportant de l’assistance nécessaire à leur survie. A Batangafo, plus de 30 000 personnes se sont déplacées suite aux affrontements et à l’incendie du site de déplacés.

Deux nouveaux cas d’hépatite E Préfecture de l’Ouham Péndé

La découverte de 2 nouveaux cas d’hépatite E dans la localité de Ngaoundaye porte le nombre de cas à 74 depuis la déclaration de l’épidémie à Bocaranga, le 2 octobre. Les acteurs de la santé et de l’eau, hygiène et assainissement en collaboration avec le District sanitaire de Bocaranga - Koui se sont mobilisés pour circonscrire la propagation de l’épidémie. La réponse humanitaire se poursuit dans cette zone.

Assistance alimentaire Préfecture de la Nana-Mambéré

Du 29 octobre au 2 novembre, des organisations humanitaires ont distribué 229 tonnes de vivres à 40 870 personnes (8 174 ménages) vulnérables à Niem et à Yelewa (75 km nord de Bouar). En outre, 12 720 personnes (2 544 ménages) ont bénéficié des transferts monétaires dans les mêmes localités.

Nouveau déplacement de population Préfecture de la Mambéré Kadéï

Les autorités locales de Gamboula ont enregistré du 12 au 31 octobre, 1 004 nouvelles personnes déplacées en provenance des villages de Dilapoko, Nao et Nassolé (27, 75, 36 km au nord et nordest de la ville de Gamboula) fuyant les exactions des groupes armés.
A la fin du mois de septembre, environ 4 000 personnes déplacées (1 210 ménages) ont été enregistrées à Gamboula.

Reprise de l’approvisionnement en eau Préfecture de la Ouaka

Suite à une relative accalmie à Bambari, des organisations humanitaires ont repris l’approvisionnement en eau potable de plusieurs sites de déplacés (Elevage, Sangaris, Notre Dame des Victoires et Alternatif). Cela a permis à environ 31 000 personnes déplacées d’avoir accès à l’eau potable. Les activités humanitaires avaient été suspendues depuis le 31 octobre suite à une vive tension survenue ce jour entre les groupes armés.

30 000 personnes déplacées Préfecture de l’Ouham

Les 31 octobre et 1er novembre, le site de déplacés de Batangafo a été incendié par des hommes armés affectant plus de 30 000 personnes. 5 141 abris ont été incendiés et plus de 80% des infrastructures d’eau-hygiène et assainissement ainsi que des Espaces temporaires d’apprentissage et de protection de l’enfant (ETAPE) ont été ravagés par le feu. Des pillages ont été signalés dans les quartiers de retour et les résidences du personnel humanitaire. Plus de 12 000 personnes se sont réfugiées à l’hôpital de Batangafo.

Les acteurs humanitaires ont installé des infrastructures de stockage d’eau de 15m3. Ils ont aussi mobilisé un camion-citerne pour la livraison d’eau afin d’augmenter la quantité déjà fournie aux déplacés. Des latrines et des douches ont également été construites. Des besoins en eau, hygiène et assainissement dans les autres points de regroupement des déplacés en ville (Bercail, MINUSCA) ne sont pas encore couverts. Près de 5 000 kits d’articles ménagers essentiels, des antipaludéens pour la prise en charge de 3 800 personnes et des médicaments génériques pour couvrir les besoins d’environ 20 000 personnes pendant 3 mois ont été mobilisés. 100 tonnes de vivres ont été acheminées pour offrir une ration de 20 jours à environ 37 500 personnes

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