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2021 supposée être une année d’espoir et de rupture avec un passé douloureux n’a apporté que malheur et désolation aux familles centrafricaines en dépit des élections présidentielles et législatives organisées à travers le pays.
Outre la précarité de leur vie, les atrocités subies, les pillages et incendies des maisons, occupation destructions des structures sociales de base, le prix payé par la population centrafricaine dans cette guerre qui dure depuis 2014 est énorme surtout pour les femmes et les enfants.
Les femmes sont devenues la cible privilégiée des combattants par les viols sur mineures devenus une arme redoutable contre les non combattants.
Les pillages, incendies des maisons et destruction d’infrastructures sociales sont aussi utilisés comme stratégie de combat pour affamer, priver les non combattant de toute assistance sociale.
Les attaques visant le système de santé en 2021 ont augmenté de manière exponentielle passant de 28 en 2019 à 85 en 2021 auxquelles il faut ajouter les violences liées à la transhumance et la présence des mines et engins explosifs disséminés à travers le pays privant ainsi une partie de la population, l’accès aux soins de santé de base.
Comme le malheur ne vient jamais seul, les pluies diluviennes du mois d’aout et septembre ont fait déborder l'eau de la rivière Oubangi de son lit créant ainsi des inondations.
Ces inondations ont affecté plusieurs habitations à Bangui, Birao et Sam Ouandja. Faisant ainsi des nombreux sans abris.
Toutes ces conditions sont favorables pour l’éclosion des épidémies. La pandémie de Covid-19, l’épidémie de rougeole, la rage canine, PFA souche vaccinale étaient déjà déclarées.