Zone Ouest
Préfecture de l’Ouham Pende / Sous-préfecture de Bocaranga / Bocaranga et axes Bocaranga-Bozoum et BocarangaBohong
Protection et assistance humanitaire : Depuis le 13 octobre les acteurs humanitaires présents à Bocaranga avaient suspendu momentanément leurs activités en raison de l'insécurité et des diverses tracasseries dont ils étaient victimes aux barrières érigées par des hommes armés sur les axes autour de Bocaranga. Au fur et à mesure que la situation sécuritaire se stabilise, l’assistance humanitaire en faveur de plus de 3000 ménages de PDIs enregistrés dans la zone s’organise. L’axe Bocaranga – Mann est resté accessible et calme. Il faut noter que les autres axes, notamment Bocaranga-Bozoum et Bocaranga – Bouar sont aussi accessibles mais tendus à cause de la présence visible d’éléments armés.
Zone Ouest : Suivi de la situation de tensions dans l’Ouham-Pendé.
Zone Centre
Préfecture de la Nana Gribizi / Sous-préfecture de Kaga-Bandoro / Kaga-Bandoro Protection des civils : La situation sécuritaire est relativement calme dans la ville de Kaga-Bandoro. Cette accalmie observée depuis la visite du Président de la République a favorisé le retour de certains acteurs humanitaires dans la zone pour renforcer les opérations humanitaires en faveur des personnes affectées. Cela a également permis la réouverture de l’hôpital préfectoral.
Les acteurs humanitaires ont commencé a apporté de l’assistance aux PDIs qui restent toujours regroupés à côté de la base de la MINUSCA. Des infrastructures EHA ont été installées et une ration alimentaire de 15 jours a été distribuée. Ces assistances visent à éviter la dégradation de la situation humanitaire des PDIs en attendant la relocalisation des PDIs et le rétablissement de la sécurité.
Préfecture de la Nana Gribizi / Sous-préfecture de Kaga-Bandoro / axe Kaga-Mba Mouvements de population : Les regains de violence a Kaga-Bandoro le 12 octobre, ont eu également des conséquences sur la stabilité des communautés Des évaluations sur les axes ont révélés qu’entre Kaga-Bandoro et Mba (axe Botto), plus de 100 maisons ont été incendiées et les villages sont désertés de leurs populations qui seraient refugiées en brousse tandis que les villages situés entre Kaga-Bandoro et Mingue (8 km de Kaga-Bandoro, axe Botto) sont pratiquement vides.
Zone Centre : Un comité de crise a été mis en place à Kaga-Bandoro pour le suivi de l’évolution de la situation humanitaire avec des réunions journalières. .
Zone Est Préfecture de la Ouaka / Sous-préfecture de Bambari / Endjitolakere
Protection et mouvements de population: Depuis plusieurs semaines, une recrudescence d’incidents liée à la présence des éléments armés est en cours dans la préfecture de la Ouaka. Le 5 octobre, le chef du village Endjitolakere (axe Bambari-Ippy) et son adjoint ont été tués par des éléments armés. Pris de psychose, certains habitants se sont déplacés préventivement à Bambari. Du 12 au 18 octobre, 45 ménages soit environ 200 PDI du même village étaient déjà arrivés sur le site NDV de Bambari.
Préfecture de la Ouaka / Sous-préfecture de Kouango / Secteur Fleuve Santé/Nutrition : Une mission des acteurs humanitaires dans le secteur fleuve a noté une absence des activités en santé/nutrition dans la zone. Il n’y a aucune activité de vaccination de routine, ni de soins de santé de base. A Kouango centre et dans les formations sanitaires qui se trouvent dans les périphéries, les intrants nutritionnels font aussi défaut et des actions sont en cours pour le réapprovisionnement. Il est à noter que plus de 15 561 enfants de moins de 5 ans et 3 598 femmes enceintes/allaitantes sont privés d’accès au soin médical de qualité.
Zone Est: Suivi de la situation humanitaire sur l’axe Bambari-Ippy Suivi de la problématique en santé/nutrition dans la souspréfecture de Kouango et précisément dans le Secteur Fleuve.
Bangui Dans la nuit du 23 au 24 octobre des barricades ont été érigées en ville et une manifestation a commencé vers 5h du matin.
La situation a rapidement dégénérée avec des tirs qui ont pu être entendus. Le bilan est d’au moins quatre décès et 14 blessés dont quatre casques bleus. La majorité des partenaires humanitaires ont dû restreindre leurs mouvements. Ces évènements rappellent que la situation reste très volatile à Bangui.
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