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République centrafricaine: Les rebelles permettent la tenue d'une mission humanitaire de l'ONU

BANGUI, 27 janvier (IRIN) - Les rebelles du nord et du centre de la République centrafricaine (RCA) ont accepté que l'ONU envoie une mission d'évaluation humanitaire au début février dans les zones sous leur contrôle. "Nous avons reçu aujourd'hui la réponse des rebelles, qui contient des garanties de sécurité", a révélé vendredi le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), Stan Nkwain.
Prenant la parole lors de la rencontre hebdomadaire de coordination humanitaire ONU-ONG, il a ajouté que le Gouvernement avait également "promis de faciliter (l'accomplissement) des tâches de la mission". Ces développements font suite à deux mois de négociations entre le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, le Gouvernement et les rebelles. Huit agences des Nations Unies évalueront la situation dans les zones tenues par les rebelles, sur les plans humanitaire, sanitaire, nutritionnel, économique et agricole, en matière d'éducation, de sécurité alimentaire, d'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires, de même que pour le respect des droits de l'homme.

M. Nkwain a précisé que la mission quitterait Bangui, la capitale, par avion en direction de Sahr, au sud du Tchad, d'o=F9 elle parviendra ensuite au nord de la Centrafrique. Cette mission, d'une durée prévue d'une semaine, dépêchera une équipe au nord-ouest et une autre au centre et à l'est du pays. La délégation sera uniquement composée de fonctionnaires civils des Nations Unies, et ne comptera dans ses rangs aucun représentant du Gouvernement centrafricain. "Nos collègues [du PNUD] au Tchad attendent un signal de notre part pour s'occuper de la logistique [de la mission]", d'ajouter M. Nkwain.

Par ailleurs, la situation prévalant dans les régions tenues par le Gouvernement, soit la plus grande partie de l'est du pays, continue de préoccuper vivement les travailleurs humanitaires. Ces zones ont été isolées de Bangui depuis le 25 octobre 2002, alors que les rebelles de M. Bozizé ont envahi la capitale dans une tentative pour renverser le Gouvernement du président Ange-Félix Patassé. Les hôpitaux et centres de santé de ces zones ont déjà épuisé leurs réserves de médicaments, rendant ainsi la population particulièrement vulnérable aux maladies.

Dans un effort pour résoudre ce problème, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU à Bangui a commencé la semaine dernière à
maintenir à jour une "carte humanitaire" indiquant dans quelle mesure chacune des régions contrôlées par le Gouvernement est accessible, afin d'y envoyer des médicaments, vaccins et des secours d'urgence.

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