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Le rapport du Secrétaire général sur la MINUSCA présenté au Conseil de sécurité

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Bangui, le 15 avril 2015 – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la République centrafricaine et Chef de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Babacar Gaye, a présenté au Conseil de sécurité un rapport sur l’évolution de la situation dans le pays a annoncé ce mercredi 15 avril son Porteparole, Hamadoun Touré.

Lors du point de presse hebdomadaire de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) M. Toure a ajouté que le Chef de la MINUSCA a mis en exergue les défis humanitaires dans le pays «avec 50 000 personnes nouvellement déplacées depuis janvier 2015 ».

Pour le Chef de la MINUSCA, la transition avait atteint un stade critique avec les exigences financières du processus électoral. Le panier de fonds de 44 millions de dollars géré par le PNUD a toujours un gap financier de 49%.

Dans le Rapport du Secrétaire General de l’ONU sur la MINUSCA, le Représentant Spécial Gaye a lancé un appel aux bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. «La Communauté internationale a l’obligation morale d’aider la République centrafricaine et ses populations à rester dans la voie de la paix et de la réconciliation. C’est notre responsabilité collective » a-t-il dit au Conseil de Sécurité.
Avant de partir pour New York, Babacar Gaye avait pris part à la cérémonie d’ouverture des consultations préliminaires avec les groupes armés. Cette manifestation était une invitation à s’écouter, à dialoguer et à s’engager que les groupes ont honorée. Il a décrit l’évènement comme un pas positif destiné à faire du Forum de Bangui une étape essentielle de la reconstruction du pays. S’adressant aux groupes armés, Babacar Gaye a rappelé que le peuple centrafricain attendait une «simple chose : le désarmement, la paix ». En direction des groupes armés qui n’étaient pas présents son message a été sans ambages : «il n’y a qu’un seul chemin qui vaille, c’est celui du désarmement et de la paix ». Babacar Gaye a réitéré l’engagement des Nations Unies à appuyer la République centrafricaine dans sa «volonté de privilégier la voie du dialogue et d’œuvrer à la création d’un climat de confiance et de communion qui est celui qui avait présidé à la conclusion du Forum de Brazzaville».