En prélude à la Journée Internationale de la Paix, 60 femmes leaders de l’Organisation des femmes Centrafricaines (OFCA) ont vu leurs capacités renforcées, les 17 et 18 septembre 2020 sur la résolution 1325 des Nations Unies et les accords de paix, en vue d’évaluer les acquis et leurs contributions à la veille des échéances électorales à venir.
Par Stella Laure Omisse
« On dépense des millions pour faire le désarmement, mais une femme peut désarmer sans un sou », ces propos du directeur général de la promotion du Genre, Theodore Koinam, lors de sa présentation portant sur l’évaluation de la résolution 1325, étaient à l’endroit de la soixantaine de représentantes de toutes les organisations féminines réunies au siège de l’Organisation des Femmes centrafricaines (OFCA), soulignant l’influence positive des femmes dans la résolution des conflits.
Dans un échange interactif sur la résolution 1325 Femme, Paix et Sécurité, M. Koinam et ses hôtes ont ensemble fait le point de la contribution des femmes à l’Accords de paix de février 2019. Les dividendes desdits accords ont, eux, été développés par l’ancienne sous-préfet de Yaloke Florence Hamadida.
Entre contributions et partages d’expériences, les femmes ont pu réfléchir sur leur rôle pendant les périodes difficiles ainsi que sur les stratégies à développer pour les artisanes de paix qu’elles sont censées incarner à temps et à contre-temps, car « découragement n’est pas féminin ! », selon Alphonsine Lakoe, présidente de la branche OFCA du 3e arrondissement de Bangui.
A l’issue de cette journée d’échanges, les femmes se sont engagées à prendre une part active à la campagne itinérante de plaidoyer qui débutera le 21 septembre 2020, sillonnant les communautés pour appeler les forces vives de la nation à l’apaisement, en prélude aux élections de décembre 2020 .