Ce projet se déroule dans 10 des 16 préfectures de la République Centrafricaine et cible une population de 1,75 millions sur les 4,3 millions d'habitants que compte le pays.
La Banque africaine de développement collabore avec la Banque mondiale dans ces préfectures ; cette dernière intervient avec un financement d'environ 5,5 millions d'unités de compte.
Le projet vise à améliorer les conditions de vie des populations dans ces zones rurales par l'accroissement des services sociaux de base et aussi à corriger les inégalités de genre. Les femmes des zones rurales sont les bénéficiaires premiers de ce projet qui oeuvre à améliorer les taux de scolarisation féminine et à réduire les taux très élevés de mortalité maternelle.
Pour réaliser ces objectifs ainsi que d'autres qui en sont liés, le projet prévoit plusieurs activités intégrées. Ces activités comprennent la sensibilisation, des formations, et des services sociaux. Les femmes et les filles seront sensibilisées sur l'éducation, sur la violence conjugale et sur les violences liées aux conflits.
Cinquante centres de santé et des pharmacies villageoises seront construites ainsi que des marchés ruraux, des aires de séchage, des forages et des puits pour améliorer les rendements.
Les tâches féminines seront allégées par la création de 150 plateformes multifonctionnelles (équipements regroupant plusieurs outils pour décortiquer le mil, pour écraser le maïs, etc., pour préparer la nourriture animale et familiale) qui seront mises à la disposition de plusieurs groupes de femmes.
Pour s'assurer que les agents de l'Etat affectés dans les centres de santé et dans les écoles puissent bien remplir leurs fonctions, le projet prévoit aussi des formations ciblées, réservant une large place aux femmes.