Depuis le début de l’année, 1.041 personnes ont été enregistrés au site de Gado.
Au 31 mai 2017, la population du site s’élève à 24.348 réfugiés centrafricains. 58% de la population a moins de 18 ans et les femmes/filles représentent 53% de la population totale du site.
Les besoins prioritaires du site de Gado portent sur le suivi des enfants au secondaire, la réponse pour les adolescents non scolarisés entre 14-17 ans, la promotion des programmes d’autonomisation des réfugiés, la redynamisation de la promotion de l’hygiène et de l’assainissement, la nécessité d’octroi de terres cultivables fertiles et d’espaces de pâturage pour les réfugiés agriculteurs et éleveurs et les abris.
Principaux Challenges
Protection : Lenteur administrative dans la procédure d’établissement des actes de naissance pour les enfants nés sur le site.
Education : Faible capacité d’accueil des établissements scolaires existants, déficit/ insuffisance d’enseignants, pesanteurs culturelles défavorables à l’éducation en général et à celle de la jeune fille en particulier, mobilité des réfugiés, source des déperditions et abandons scolaires.
Santé : Accès insuffisant aux soins de santé de qualité pour les réfugiés et les populations d'accueil.
Nutrition : Arrêt de prise en charge des malnutris aigues modérées (MAM) en raison de la nouvelle stratégie du PAM et mise en oeuvre timides activités d’ANJE.
WASH : Améliorer le niveau des indicateurs d’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires.
Renforcer la maintenance et sécuriser les installations WASH. Renforcer les capacités d’autogestion et d’appropriation des services WASH par la communauté réfugiée
Abris : Auto-construction des abris transitionnels et abris d’urgence pour loger les nouveaux arrivants et les sinistrés éventuellement. Aménagement des extensions du site pour l’accueil des nouveaux.
Moyens de subsistance : Insuffisance budgétaire. Difficulté d’accès aux terre arables, Insuffisance des microfinances et difficulté d’accès aux crédits par les refugies du fait de leur mobilité et de la non reconnaissance de leur documents.