Outre la crise sécuritaire liée au conflit armé et le déplacement forcé des populations, la crise nutritionnelle, la crise sanitaire (COVID-19, rougeole, fièvre jaune et paludisme) et les inondations récurrentes viennent exacerber la vulnérabilité des communautés déjà fragilisées par un contexte d’extrême pauvreté. Au 31 juillet 2021, on enregistre plus de 341 000 personnes déplacées internes, 67 écoles fermées, 380 000 personnes en insécurité alimentaire, près de 6 % d’enfants malnutris ainsi que 3 506 incidents de protection. Le plan de réponse humanitaire estime à 99,72 millions de dollars le financement requis pour atteindre 1,2 millions de personnes dans le besoin sévère dans l’Extrême-Nord. La réponse à la crise est sous-financée, avec seulement 9 % du financement acquis, laissant de milliers de personnes vulnérables dans des conditions précaires. Si des mesures ne sont pas prises la situation humanitaire risque de s’aggraver.
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