INTRODUCTION
Notre société aujourd’hui fait face à des instabilités politiques, économiques, et sécuritaires. Ces instabilités touchent plusieurs pays y compris le Cameroun, qui est sujet de plusieurs maux et fléaux menaçant son intégrité. Toutefois, la problématique sécuritaire demeure donc une réelle préoccupation d’ordre national. Les phénomènes grandissant des exactions des Groupes Armés Non Étatiques (GANE) dans la partie septentrionale du pays, met en mal la quiétude des citoyens. Une mise en place des stratégies d’éradication de cette crise qui mine la région de l’Extrême-Nord, est l’apanage des autorités gouvernementales et des organisations humanitaires en vue d’une mobilisation conjointe effective. Cependant, d’énormes cas d’attaques perpétrés sur les civils par les Groupes Armés Non Étatique (GANE) à l’instar des Boko-Haram ont été enregistrés. Dans ce même optique, l’on dénombre avec regret les cas de violences et violations des Droits Humains. C’est ainsi qu’ARDHU et ASPDE se dévouent quotidiennement pour la protection et la promotion des Droits Humains. Dans ce rapport du mois de juin 2024, est la résultante du monitoring des cas de violations et violences enregistrés dans la région de l’Extrême-Nord et les activités menées dans cette même optique. Le but de ce rapport est de dénoncer les atteintes aux différents Droits Humains et de suggérer des actions concrètes nécessaires en vue de l’amélioration des conditions de vie de ces populations victimes d’assassinats, d’abus et harcèlements sexuels, des séquestrations, des maltraitances, des tortures, des viols et autres cas constituant des graves violations des Droits Humains.
Aussi, ce rapport de juin vise également à édifier l’opinion nationale et internationale sur la présentation de la situation sécuritaire et les violations des droits de l’homme dans cette partie du pays. Ainsi, le rapport produit par ARDHU et ASPDE permettra également d’édifier les lecteurs sur la profusion des violences qui se font dans la région de l’Extrême – Nord. Et enfin, il se termine sur quelques agissements observés et des recommandations variées à la situation des violations des Droits Humains, à l’égard des autorités administratives, sécuritaires, et communautaires. Pour ce faire, la vision ici est, de concourir à l’amélioration des solutions conjoncturelles et structurelles des autorités administratives et humanitaires ; pour l’affermissement des situations d’existence des peuples les plus affectées.