INTRODUCTION
Aujourd’hui, la région de l’Extrême- Nord Cameroun est un territoire qui engendrent multiples faits sociaux. Les conflits intercommunautaires, les agressions, les tueries, les cambriolages ; les survivants des multiples violences ainsi que la destruction de l’environnement sont autant des fléaux qui ne cessent de gangrener la région. A cela s’ajoute l’activité du Groupe Armé Non Etatique (ISWAP, Boko-Haram et JAS/Bakoura) qui se matérialise par des actes inhumains dans les différentes localités dans lesquelles ils opèrent. Que des peurs, des pillages, des destructions des denrées alimentaires à feu, des déplacements massifs de la population pour trouver refuges dans des localités voisines ; telles sont des conséquences des actes enregistrés à l’égard de l’humanité. Il est noté les kidnappings ou les enlèvements qui deviennent de plus en plus très récurrent au sein des communautés. Enfants, femmes et hommes sont enlevés afin d’obtenir des rançons en contrepartie des libérations. La question du kidnapping est devenue pour le Groupe Armé Non Etatique (GANE) une Activité Génératrice de Revenu (AGR). Il faut souligner que les vols des objets tels que les motos et les téléphones se multiplient par les actes agressifs à l’aide des armes blanches conduisant à des cas de meurtres et des blessures. Cependant, plusieurs organisations accompagnent le gouvernement afin d’apporter une solution fiable et efficace.