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Afrique de l’Ouest et du Centre: Aperçu humanitaire hebdomadaire (6– 12 novembre 2018)

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BURKINA FASO

Le nombre de personnes déplacées augmente de 358%

La violence et l'insécurité ont déplacé 39 731 personnes au Burkina Faso entre janvier et octobre, tel que dénombré au 30 octobre par OCHA. En janvier, l’on comptait 8 665 personnes déplacées. Quelque 166 attaques ont été enregistrées depuis le début de l'année. Environ une centaine de ces incidents se sont produits dans la région du Sahel. La violence a forcé 396 écoles à fermer et privé 3 309 enfants d'éducation. Trente-quatre incidents de sécurité ont été enregistrés en octobre, le nombre le plus élevé notifié à ce jour. En janvier, 10 attaques avaient été enregistrées.

CAMEROUN

Libération des écoliers enlevés

Les 78 enfants enlevés d'une école de la région du Nord-Ouest ont été libérés le 7 novembre, après deux jours de captivité. Le chauffeur de l’école a également été libéré, mais le principal est toujours en détention. L’UNICEF et ses organisations partenaires envisagent de fournir des soins psychosociaux aux enfants. Plusieurs écoles ont été fermées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie au conflit, où des groupes armés sécessionnistes ont imposé une interdiction de l'éducation.

Plus de 30 000 camerounais ont fui au Nigeria

Le nombre de Camerounais qui fuient vers le Nigeria en raison de conflits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a dépassé les 30 000, a indiqué le HCR le 9 novembre. Environ 600 personnes sont arrivées au cours des deux dernières semaines. Les réfugiés se sont installés dans les États d’Akwa Ibom, Cross River, Benue et Taraba au Nigeria. La plupart d'entre eux sont hébergés par les communautés locales. Les femmes et les enfants représentent 80% des réfugiés. En dépit de l'assistance fournie, les besoins des réfugiés sont loin d'être satisfaits, a déclaré le HCR.

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Les déplacés de Batangafo reçoivent une assistance

Des organisations humanitaires apportent une assistance accrue à des milliers de personnes déplacées qui ont été contraintes de fuir leur camp dans la ville de Batangafo, au nord du pays, après que des hommes armés aient fait irruption et incendié le site le 31 octobre.
Quelque 15 600 personnes ont reçu de la nourriture et des cliniques mobiles ont été créées pour les soins de santé d'urgence. La majorité des patients admis souffrent du paludisme. À l'hôpital de Batangafo, où environ 11 000 personnes se sont installées, plus de douches et de latrines sont nécessaires. La ville est restée calme ces derniers jours et certains de ceux qui avaient fui dans la brousse sont de retour. Plus de 27 000 personnes déplacées ont été forcées de fuir le camp à la suite de l'attaque.

NIGERIA

Augmentation de la violence dans les états de Borno et de Yobe

Selon l’ONU et l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), dans la soirée du 10 novembre, des assaillants armés ont attaqué un village situé à trois kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, au nord-est. Une personne handicapée serait décédée dans l'attaque, du bétail aurait été volé et environ 65 maisons incendiées. Cette dernière attaque fait partie d'une récente flambée de violence qui touche également l'État voisin de Yobe, où de nombreux assaillants armés sont entrés dans la ville de Katarko, dans l’administration locale de Gujba, le 7 novembre. Des coups de feu sporadiques ont été tirés, obligeant les villageois à s'enfuir dans différentes directions. Des vivres et du bétail ont été pillés et plusieurs maisons auraient été incendiées lors de l'attaque. Gujba est l’une des régions les plus touchées de l’État de Yobe, où plus de 50 000 personnes précédemment déplacées sont rentrées ces derniers mois.

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