CAP VERT
28 000 PERSONNES EN INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE SUITE À LA SÉCHERESSE
Environ 28 000 personnes sont en phase de «crise» et «d'urgence» d'insécurité alimentaire suite à une mauvaise récolte cette année causée par des précipitations irrégulières et insuffisantes. Le chiffre devrait atteindre 36 000 en 2018 si aucune mesure adéquate n'est prise.
La sécurité alimentaire globale est actuellement stable, les céréales étant disponibles sur les marchés. Cependant, les prix ont augmenté. Les autorités ont élaboré un programme de 7,7 millions d'euros pour sauver le bétail et fournir des emplois aux populations touchées.
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
PLUS DE 10 000 PERSONNES FUIENT SUITE AUX RUMEURS D’ATTAQUES
Les rumeurs d'attaques par des éleveurs armés dans la région de Mbomou, dans le sud du pays, ont poussé plus de 10 000 personnes à fuir leurs villages vers une ville voisine où la survie est rude et où les abris adéquats sont insuffisants.
Au cours d’une attaque antérieure dans une autre localité de la région, des assaillants ont incendié des maisons, forçant des milliers de résidents à fuir pour assurer leur sécurité. Les attaques armées sont devenues régulières cette année dans de nombreuses régions, déplaçant des dizaines de milliers de civils et faisant obstacle à l'aide humanitaire.
RD CONGO
ATTAQUE CONTRE DES HUMANITAIRES AU TANGANYIKA
Le 24 novembre, trois véhicules de 3 organisations humanitaires différentes ont été attaqués et pillés par des hommes armés dans la province orientale du Tanganyika. Deux jours plus tôt, un autre véhicule d'ONG avait fait l’objet d’une embuscade. Entre le 28 octobre et le 17 novembre, 12 incidents d'insécurité ont été signalés sur la route reliant les régions de Kalemie et Nyunzu au Tanganyika, dont sept impliquant des organisations humanitaires.
Quatre organisations d'aide ont maintenant suspendu leurs opérations.
MALI
OPÉRATIONS HUMANITAIRES SUSPENDUES À CAUSE DE L’INSÉCURITÉ
Le 27 novembre, sept organisations humanitaires ont suspendu leurs opérations pendant deux jours dans la région de Ménaka en raison d'attaques multiples contre des locaux et des maisons de travailleurs humanitaires. Cette mesure visait à protester contre l'insécurité croissante dans la région et à appeler les autorités à fournir une meilleure sécurité aux acteurs humanitaires.
Des attaques récentes ont incité une ONG à relocaliser du personnel dans la capitale,
Bamako.
NIGER
LES VILLAGEOIS FUIENT LES AFFRONTEMENTS ENTRE AGRICULTEURS ET ÉLEVEURS
Quelque 600 personnes ont fui leur foyer dans un village de la région de Maradi, dans le sud du pays, craignant des représailles suite à des affrontements entre fermiers et éleveurs le 22 novembre. Ceux qui fuient sont principalement des éleveurs. Trois personnes ont été tuées dans les combats et 12 autres sont portées disparues. Les organisations humanitaires aident les autorités locales à fournir de la nourriture, des couvertures et des matériaux de construction pour ceux qui sont contraints de fuir.
NIGERIA
DES HOMMES ARMÉS ATTAQUENT UNE CAMPAGNE DE VACCINATION
Des hommes armés ont attaqué une équipe gouvernementale de vaccination contre la poliomyélite le 28 novembre dans la localité de Gubio, dans le nord-est du pays touché par le conflit. L'équipe s’en est sortie indemne, mais la vaccination a été suspendue. Le motif de l'attaque reste peu clair. Le groupe a été escorté par des miliciens collaborant avec l'armée dans la lutte contre Boko Haram. La poliomyélite est réapparue au Nigeria en 2016, après deux ans, déclenchant des campagnes de vaccination massives qui ont également été menées dans les pays voisins.
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