Abidjan, le 27 janvier 2012…Le Système des Nations Unies (SNU) va établir un nouvel élan de partenariat avec la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), conduite par son Président Dr Patrick Ngouan. Cet encagement a été pris jeudi 26 janvier 2012 à l’issue d’une séance de travail entre cette structure et le Coordonnateur Humanitaire du SNU, Ndolamb Ngogwey qui avait à ses côtés, la Représentante de la FAO, Marie-Noëlle Koyara et le chef de OCHA, Carlos Geha.
Pour M. Ngokwey, ce nouveau partenariat peut-être bénéfique, tant pour les populations que pour l’efficacité des actions menées par le SNU. Selon ses propos, l’effort d’harmonisation des ressources, des budgets et de la communication des 17 agences onusiennes présentes en Côte d’Ivoire entre dans cette vision d’améliorer les choses. « Bien organisée, la société civile est un partenaire tout naturel et nous essayons de voir comment nous pouvons l’associer davantage, établir un partenariat encore plus efficace, à partir de développement de projets jusqu’à la mise en œuvre », a estimé le Coordonnateur Humanitaire.
M. Ngokwey a indiqué que le SNU disposait de plusieurs fonctions dont celles d’établir des normes et de veiller au respect de leur application, la possibilité d’offrir une expertise dans plusieurs domaines, de contribuer au renforcement des capacités et des institutions et de faire du plaidoyer afin de répondre aux besoins de la société civile. « Nous avons marqué notre disponibilité à les appuyer en tant que SNU, qu’il s’agisse de journées de consensus national, pour travailler sur la Charte de la société civile. Nous pensons que la société civile mérite d’être soutenue accompagnée et appuyée », a déclaré M. Ngokwey en réponse aux préoccupations de la CSCI.
Le Dr. Ngouan avait auparavant précisé au Coordonnateur humanitaire que la CSCI travaillait avec l’Etat dans un esprit de collaboration mais d’indépendance. Il a indiqué que l’une des ambitions de la société civile était d’influencer le processus politique, économique et social en faveur des populations.
Le Dr Ngouan s’est félicité de la position du SNU vis-à-vis de la CSCI. « Pour une organisation de la société civile, ce qui compte le plus c’est la crédibilité vis-à-vis des pouvoirs publics, des populations et des partenaires. Je pense qu’on était sur la même longueur d’ondes et pour l’essentiel, ils nous ont donné des conseils et sur la base de certaines remarques qui permettront de nous corriger pour améliorer nos relations avec les partenaires, notamment avec le SNU sur un certain nombre de projets dont des projets ruraux, humanitaire ou qui touchent au développement économique et social », a conclu satisfait le Président de la CSCI.