L'affluence des électeurs est plutôt basse à Bujumbura depuis lundi matin o=F9 ont commencé les opérations de vote pour une présidentielle au résultat escompté considérant que le chef d'état sortant Pierre Nkurunziza est le seul candidat, l'opposition ayant décidé de boycotter le scrutin. "La situation est complètement différente par rapport aux communales du 24 mai. Ce matin, seules quelques dizaines de personnes faisaient la queue devant les bureaux de vote", a indiqué à la MISNA une source religieuse contactée par téléphone dans la capitale du Burundi. L'affluence des électeurs est sûrement bien plus élevée dans le reste du pays, o=F9 le parti du régime (Cndd-Fdd) est beaucoup plus populaire, bien que les dernières semaines de campagne électorale n'aient pas contribué à aider les Burundais à se préparer sereinement aux élections. Seconde étape du marathon électoral prévu en 2010 au Burundi, la présidentielle de lundi a été précédée par la virulente contestation par l'opposition de la victoire du Cndd-Fdd aux communales. Après avoir exigé l'annulation des résultats diffusés et la tenue d'un nouveau scrutin, l'opposition a retiré de la présidentielle tous ses candidats en signe de protestation, annonçant qu'elle boycotterait également les prochaines législatives. La recrudescence des tensions, des attentats et des arrestations a suscité la grande préoccupation générale pour la stabilité du pays. Dans un récent message, les évêques du Burundi ont appelé la classe dirigeante au dialogue au nom de la préservation de la démocratie. La Conférence épiscopale a par ailleurs rappelé que de nombreux observateurs électoraux nationaux et internationaux détachés pour les communales ont, certes, relevé quelques irrégularités mais n'ont dénoncé aucune fraude grave à même de porter atteinte à l'issue du scrutin, suggérant de poursuivre le calendrier électoral initialement prévu.