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Burundi

Burundi : Perspectives sur la sécurité alimentaire - Du stress alimentaire (IPC Phase 2) dans le nord et l'est à cause de La Niña, Octobre 2024 - Mai 2025

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Messages clé

  • Des résultats de stress (Phase 2 de l’IPC) sont attendus dans les Dépressions du Nord et de l’Est, ainsi que dans la Plaine de l’Imbo pendant la période de soudure d’octobre 2024 à janvier 2025. L’épuisement des stocks alimentaires des ménages et la dépendance accrue aux marchés, combinés à la hausse des prix des denrées alimentaires et à l’accès limité aux revenus, réduisent l’accès à la nourriture dans ces zones. En outre, les opportunités agricoles inférieures à la moyenne dans le nord et l’est en raison de La Niña, la fermeture des frontières avec le Rwanda dans le nord et les effets des inondations sur les opportunités de travail agricole et non agricole dans la Plaine de l’Imbo aggravent la situation.
  • Les résultats de stress (Phase 2 de l’IPC) devraient persister dans le nord et l’est pendant la période post-récolte de février à mai 2025. L’épuisement rapide des stocks alimentaires des ménages, en raison d’une production agricole de la saison 2025 A inférieure à la moyenne, devrait maintenir un accès alimentaire inférieur à la moyenne pour les ménages pauvres et très pauvres, déjà confrontés à la hausse des prix des denrées alimentaires et à la diminution des opportunités de travail agricole.
  • Outre les réfugiés, les rapatriés qui ont épuisé l’aide alimentaire de trois mois reçus à leur arrivée et les déplacés internes touchés par les inondations, les ménages très pauvres du nord, de l’est et de l’ouest figurent également parmi les populations les plus préoccupantes. FEWS NET estime qu’environ 700 000 personnes auront probablement besoin d’une aide humanitaire d’urgence pour éviter une situation de crise (Phase 3 de l’IPC), la période la plus critique étant d’octobre à décembre.
  • Des déficits alimentaires accrus sont prévus pour les réfugiés et les déplacés internes entre octobre 2024 et mai 2025, à la suite de la pénurie continue et attendue de l’aide humanitaire. En raison de contraintes de ressources, les réfugiés ne reçoivent actuellement que 70 pour cent de leurs rations alimentaires mensuelles, tandis que l’aide alimentaire sera soit encore réduite, soit maintenue au même niveau pendant la période d’analyse.

L’analyse présentée ici est basée sur les informations disponibles au 31 Octobre 2024.