Extrait du Compte rendu du Conseil des
Ministres des 05 et 06.03.2003
(Bujumbura, le 7 mars).- Le
Conseil des Ministres a tenu sa réunion ordinaire ces mercredi et jeudi
05 et 06.03.2003, sous la direction de S.E. Pierre BUYOYA, Président de
la République.
Figuraient à l'ordre du jour les points suivants :
- 1. Information sur la dernière session de négociation sur le cessez-le-feu ;
- 2. Projet de loi portant création, missions, organisation et fonctionnement de la Cour des Comptes ;
- 3. Mesures de redressement de la Régie Nationale des Postes
- 4. Requêtes des avantages du Code des Investissements pour les projets suivants :
- a. Modernisation et extension de la
MINOLAC S.A.
- b. Installation d'une usine de fabrication
de produits pharmaceutiques pour la société SIPHAR.
- c. Installation d'une unité de raffinage
de l'huile de palme à Bujumbura par la Société SHEETAL Entreprises LTD.
- d. Construction d'un Hôtel à Bujumbura dénommé Hôtel Safari Club.
(extrait)
1. Information sur la dernière session de négociation sur le cessez-le-feu. Elle a été donnée par le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération. Il a indiqué que le mini-sommet du 1er au 02.03 des chefs d'Etat ougandais, tanzanien, burundais et le Médiateur Jacob Zuma avait pour objectif de clarifier les points de désaccord apparus entre le Gouvernement de transition et le CNDD-FDD de Pierre Nkurunziza, après la session de Prétoria du 15 au 18.02.03. Parmi ces points figuraient la légitimité constitutionnelle, l'intégration du CNDD-FDD dans les institutions politiques et de défense et de sécurité, le leadership de la transition, l'immunité provisoire. Au cours de ces consultations, le Président de l'Initiative régionale de paix pour le Burundi, le Président Museveni a convaincu le CNDD-FDD que la solution à toutes ces questions doit se faire dans le cadre de l'Accord d'Arusha. Revenant sur la légitimité constitutionnelle, il a été précisé que la rédaction de la constitution post-transition tiendra compte de l'Accord d'Arusha et de la constitution de mars 1992.
En conclusion, ce mini-sommet aura été une avancée par rapport à la dernière session de Prétoria. Seulement, il faut aller de l'avant dans la mise en place effective des mécanismes de gestion du cessez-le-feu, et finaliser le débat sur l'entrée du CNDD-FDD dans les institutions.
(fin de l'extrait)