NATIONS UNIES
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(du 18 au 24 novembre)
RDC: Remaniement ministériel
Le président Laurent-Désiré Kabila a remanié son cabinet et remplacé son ministre controversé des affaires étrangères, Yerodia Abdoulaye Ndombasi. Dans un décret diffusé lundi sur la chaîne de télévision officielle, Léonard She Okitundu, ancien ministre des droits de l'homme, est devenu le nouveau ministre des affaires étrangères. M. Yerodia reste au gouvernement en qualité de ministre d'Etat pour l'Education nationale. Les portefeuilles des finances, du pétrole, des transports et des communications et des travaux publics ont également été confiés à de nouveaux ministres.
Ce remaniement a été annoncé dans la semaine o=F9 la Cour internationale de justice (CIJ) sise à la Haye tenait des audiences publiques à propos du mandat d'arrêt international délivré par la Belgique contre Yerodia. Des analystes ont indiqué que ce remaniement était d'autant plus important qu'il était survenu après la visite en RDC de la ministre-adjointe des affaires étrangères de Belgique, Annemie Neyts, laquelle a vraisemblablement influencé cette décision. A la CIJ, la RDC a demandé l'immédiate annulation du mandat délivré contre Yerodia au motif d'incitation à la haine ethnique. Yerodia a fait l'objet d'une demande d'extradition de la Belgique après avoir qualifié le groupe ethnique tutsi de "vermine qui doit être méthodiquement éliminée" sur les ondes de la radio officielle en 1998. [Pour un complément d'informations, lire le reportage d'IRIN du 22 novembre intitulé "RDC: Yerodia écarté, ouverture d'audiences publiques à la Haye"]
Selon des sources diplomatiques, le nouveau ministre des affaires étrangères, Léonard She Okitundu - respecté lorsqu'il détenait, jusqu'à sa récente nomination, le portefeuille des droits de l'homme - devrait se montrer beaucoup plus conciliant que son prédécesseur Yerodia. Par ailleurs, le ministre délégué à la défense, Godefroid Tchamlesso - remplaçant Kabila au cabinet de la défense, un portefeuille détenu jusqu'à présent par le président - est considéré comme un homme dûr, ont ajouté ces mêmes sources.
RDC: Les civils fuient les combats en RDC
Les combats en RDC ont entraîné un nouveau flux de réfugiés dans les pays voisins, a indiqué le HCR. Le porte-parole de l'agence onusienne, Kris Janowski, a déclaré à des journalistes que l'agence avait récemment enregistré l'arrivée de 762 nouveaux réfugiés congolais en Zambie, portant le nombre total de civils qui avaient fui leur pays récemment, à près d'un millier de personnes. Le HCR prévoit d'envoyer ces réfugiés dans le camp de Kala, ouvert il y a trois mois, et qui héberge actuellement 2 350 personnes.
Parallèlement en République du Congo (RC), le HCR a déployé une équipe d'urgence dans les zones frontalières o=F9 la sécurité s'est améliorée afin d'y aider les quelque 25 000 réfugiés de RDC, a ajouté M. Janowski. L'agence estime qu'il y a près de 100 000 réfugiés de RDC dispersés sur une étendue de 800 kms le long du fleuve Oubangui. "Il a été très difficile de leur fournir de l'aide - par bateau ou par la route - en raison de problèmes de logistique mais aussi à cause des combats continuels le long du fleuve, qui débordent parfois jusqu'en RC," a-t-il poursuivi.
Le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, en RDC, Kamel Morjane, a dénoncé mercredi les récentes violations du cessez-le-feu survenues dans le pays et a déclaré qu'elles ne favorisaient pas la poursuite des efforts en vue de mettre un terme au conflit. "Tandis que des initiatives politiques et diplomatiques se prennent à tous les niveaux pour déployer une force d'observateurs militaires de l'ONU, les violations du cessez-le-feu au nord de la province du Katanga sont très préoccupantes," a indiqué le porte-parole de M. Morjane, Amadou Toure, dans un communiqué publié dans la capitale congolaise, Kinshasa. Les récents événements - sur lesquels il ne s'étendrait pas, tels que, par exemple, la reprise de la ville de Pepa, près du lac Tanganyika, par les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenus par le Rwanda - ont rendu les rôles de MM. Morjane et Annan encore plus difficiles, a ajouté le porte-parole. Les combats actuels étaient "inutiles", et constituaient une menace à la stabilité régionale, selon M. Morjane.
RDC: Les querelles de pouvoir se poursuivent au sein du RCD-ML
Les querelles de pouvoir au sein du Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML), basé dans la ville de Bunia, au nord-est de la RDC, semblent s'être intensifiées avec la formation d'une faction rivale décidée à écarter le leader contesté du mouvement au pouvoir, le professeur Ernest Wamba dia Wamba. Bunia a été le siège, ces deux dernières semaines, d'affrontements opposant Wamba, leader du RCD-ML, à ses anciens adjoints, Mbusa Nyamwisi et Tibasiima Ateenyi, qui cherchent à le renverser. Cette violence a coûté la vie à pas moins de 40 personnes. Les deux anciens collaborateurs de Wamba déclarent que "c'est fini" pour Wamba et que son leadership du mouvement appartient au "passé", une notion qualifiée "d'absurde" par le conseiller du président ougandais, le colonel Kahinda Otafiire. "Nous verrons bien," a-t-il répondu mercredi à IRIN. L'Ouganda cherche à organiser une rencontre à Kampala entre les factions rivales. M. Nyamwisi a indiqué à IRIN que sa présence dans la capitale ougandaise visait à "faire sortir Wamba de Bunia". [Pour un complément d'informations, lire le reportage d'IRIN du 22 novembre intitulé "DRC: Cracks widen in Bunia-based group"].
RDC: Un journal déclaré 'ennemi du peuple'
Le quotidien 'Le Phare' a été déclaré, la semaine dernière, "ennemi du peuple congolais" dans un éditorial approuvé par le gouvernement et diffusé par la station officielle, Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a rapporté mercredi l'ONG, basée à Kinshasa, Journaliste en danger (JED). L'éditorial de RTNC indiquait que 'Le Phare' avait deux possibilités: "soutenir le gouvernement de sécurité nationale dans sa politique de reconstruction nationale, ou rejoindre les rangs des ennemis du peuple," informait JED. La veille de ces diffusions, le journal avait publié un article critiquant les récentes mesures économiques prises par le gouvernement, indiquait-il. 'Le Phare' craignait que la diffusion de RTNC soit "un appel au meurtre". En outre, se faire qualifier "d'ennemi du peuple" pouvait entraîner une répression de la part des forces de sécurité, ajoutait le communiqué de JED. [Pour de plus amples informations, aller sur: http://congonline.com/JED/]
RCA : Insécurité et manque d'abris pour des réfugiés
Les conditions de vie de plus de 400 réfugiés congolais languissant à Batalimo en République centrafricaine (RCA) suscitent beaucoup d'inquiétude, en dépit d'une situation générale jugée relativement stable au sein des populations de réfugiés, ont signalé des souces humanitaires ce jeudi. Ils vivaient dans des "conditions sanitaires déplorables". Au moins 36 d'entre-eux sont morts, principalement de paludisme et de méningite. La situation sécuritaire est également préoccupante en raison du mouvement incontrôlé de réfugiés et du danger croissant causé par la circulation d'armes illégales.
Toutefois, le représentant de l'organisation non gouvernementale italienne, COOPI, à Bangui, Claudio Pachi, a indiqué à IRIN, depuis la capitale centrafricaine, que généralement, les réfugiés recevaient une aide sanitaire et nutritionnelle. Il a précisé qu'il restait au total 7 249 réfugiés congolais, sur les 10 000 initialement recensés dans le pays. [Pour un complément d'informations, lire le reportage d'IRIN du 24 novembre intitulé REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE: Insécurité et manque d'abris pour les réfugiés]
REPUBLIQUE CONGO: Approbation d'un crédit de 14 millions de dollars
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 17 novembre, un crédit équivalent à près de 14 millions de dollars pour soutenir le programme post-conflit de reconstruction et de redressement entrepris après les guerres civiles de 1997 et 1999. Ce crédit serait disponible immédiatement, a affirmé le FMI. Le président par intérim, Eduardo Aninat, a déclaré que les autorités congolaises devaient être félicitées "pour les progrès rapides qu'elles ont accomplis dans l'application des mesures nécessaires à une normalisation politique et à la relance économique". La sécurité a été largement restaurée, l'aide d'urgence parvenait aux populations dans le besoin et le pays avait commencé à restaurer les infrastructures élémentaires. Toutefois, de sérieuses difficultés continuaient d'affliger le pays et un soutien de la part de la communauté internationale était nécessaire pour combler les manques de fonds, a déclaré M. Aninat. Le processus de paix du pays "qui jouissait d'un large soutien de la population, avait été principalement initié et géré par les Congolais eux-mêmes", ce qui constituait un signe encourageant indiquant que le pays était prêt à mettre en ouvre un programme post-conflit de 14 millions de dollars, a-t-il ajouté.
RWANDA: La colère monte sur la question des enfants adoptés
Le gouvernement rwandais a prévenu qu'il sera vraisemblablement obligé de faire appel à la justice pour garantir le retour de 59 enfants rwandais qui avaient été évacués de leur pays pendant le génocide de 1994. D'après un communiqué émanant du gouvernement et parvenu mardi à IRIN, le ministre des affaires étrangères, André Bumaya, a déclaré aux diplomates et aux médias que son gouvernement était "déterminé à réunir ces enfants avec leur famille". La plupart de ces enfants ont été adoptés par des familles italiennes "sans le consentement des membres de leur famille encore en vie", a signalé M. Bumaya. "Nous entamerons des procédures judiciaires si l'Italie continue de retenir ces enfants sans le consentement des membres de leur famille." Il a exhorté la communauté diplomatique à aider le Rwanda à rapatrier ces enfants.
La ministre d'Etat des affaires sociales, Dr Odette Nyiramirimo, a déclaré que la vaste majorité des enfants rwandais envoyés en Europe avaient été depuis réunis avec leur famille naturelle. "Nous ne voyons donc pas pourquoi les Italiens ne devraient pas retourner ces enfants," a-t-elle commenté. "Les enfants ne devraient pas être privés du droit fondamental de vivre avec leurs parents biologiques quels que soient leur statut socio-économique."
RWANDA: L'ONU priée de rompre son "silence auto-imposé" sur les milices
A l'occasion d'un débat du Conseil de sécurité sur le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) cette semaine, on a déclaré que plus tôt la milice de l'Interahamwe et les membres des ex-FAR (l'ancienne armée rwandaise) seraient livrés au Tribunal, plus rapidement on pourrait sortir de l'impasse qui paralysait la RDC. Le représentant américain, James Cunningham, a déclaré que le processus de paix de Lusaka se trouvait dans une "impasse dangereuse, dont le problème essentiel était la présence continuelle d'unités des ex-FAR/Interahamwe combattant en RDC". Rappelant que le Conseil avait demandé le retrait de toutes les forces étrangères de la RDC, il a signalé qu'une "discussion franche" sur l'Interahamwe et les ex-FAR accélèrerait ce processus. "Plus vite les commandants des ex-FAR/Interahamwe seront livrés au Tribunal, plus tôt les simples soldats seront démobilisés, réintégrés et réinstallés, et plus rapidement pourra-t-on résoudre ce problème," a-t-il commenté.
Il a poursuivi en indiquant que certains membres du Conseil éprouvaient une certaine "réticence à autoriser la mention des termes 'ex-FAR/Interahamwe' dans des documents officiels". "Ceci porte atteinte à la crédibilité du Conseil et diminue son efficacité," a-t-il indiqué. "Si nous cédons aux sensibilités politiques et nous abstenons de faire référence aux auteurs du génocide rwandais de 1994, nous nous faisons du tort." Il a exhorté le Conseil à rompre le "silence qu'il s'était imposé" sur cette question.
BURUNDI: Délai supplémentaire accordé aux rebelles
Le médiateur du processus de paix, Nelson Mandela, a accordé un délai supplémentaire aux mouvements rebelles pour leur laisser le temps de réexaminer leurs positions et d'accepter un cessez-le-feu, informait le service de presse Internews. Il a présenté son offre à l'occasion de pourparlers séparés tenus la semaine dernière en Afrique du Sud avec le leader du CNDD-FDD, Jean-Bosco Ndayikengurukiye et le chef de file du PALIPEHUTU-FNL, Cossan Kabura. Il leur a demandé de revenir vers leurs partisans et d'engager de nouvelles discussions sur la suspension des hostilités dans la guerre contre l'armée burundaise. Selon les propos du responsable du bureau de la médiation, le juge Mark Bomani, cités par Internews, M. Mandela était optimiste quant à l'issue de ces pourparlers. Les chefs rebelles doivent revenir en Afrique du Sud le 25 novembre, après une rencontre entre les 19 signataires de l'accord de paix d'Arusha dans cette même ville au nord de la Tanzanie. Internews a indiqué que cette rencontre devait être la dernière se déroulant à Arusha avant le transfert du processus sur Bujumbura. Les protagonistes débattront des questions en cours telles que le leadership de la transition, le calendrier de l'application, le retour des réfugiés et les arrangements concernant le cessez-le-feu. Ils établiront également le Comité de suivi de l'application (CSA) qui surveillera l'accord de paix.
BURUNDI: Les rebelles prêts à rencontrer les autorités en "signe de bonne volonté"
L'organisation rebelle du CNDD-FDD a annoncé qu'elle était prête, en "signe de bonne volonté", à tenir des pourparlers avec les autorités de Bujumbura. Le but de ces consultations sera d'expliquer les conditions préalables requises par le mouvement pour la tenue d'une rencontre face-à-face officielle destinée à aboutir à un cessez-le-feu. Dans un communiqué parvenu à IRIN, le CNDD-FDD a rappelé ses deux conditions, à savoir le démantèlement total des camps de regroupement et la mise en liberté des prisonniers politiques. "Le CNDD-FDD n'ira pas plus loin tant que le régime putschiste du major Buyoya n'aura pas réuni ces conditions préalables," indiquait le communiqué. "En outre, le CNDD-FDD n'entamera ces pourparlers directs que s'ils s'inscrivent dans le cadre de consultations tenues entre les parties en guerre sous l'égide d'une médiation neutre qui n'est pas mêlée au conflit." De plus, les deux bords doivent s'entendre sur la médiation, précisait le communiqué.
BURUNDI: Montée de la violence
Une montée de la violence a été observée dans la capitale Bujumbura et dans certaines parties du sud du pays, ont rapporté les agences de presse locales. L'Agence burundaise de presse (ABP) a indiqué que deux personnes avaient été blessées et cinq maisons endommagées dimanche lors d'une attaque rebelle perpétrée à Musaga, aux abords de la capitale. Les forces rebelles ont pilonné la région à partir des collines environnantes, précisait le bulletin. Dans la ville, des coups de feu ont été entendus, dans la nuit du 18 novembre, en direction du palais présidentiel, a rapporté l'agence de presse privée Azania. Les forces gouvernementales ont riposté, mais aucune victime n'a été signalée. Dans la province méridionale de Makamba, les rebelles ont lancé une attaque sur la commune de Kibago, informait l'agence de presse privée Netpress. Aucun bilan des victimes n'a été communiqué mais on apprenait que les mouvements rebelles s'étaient rassemblés à Mukwara, de l'autre côté de la frontière, dans le district de Kigoma en Tanzanie o=F9 ils auraient fait le plein d'armes et de munitions.
KENYA: Alerte d'Ebola à Nairobi
Cinquante Ougandais sont retenus dans un hôtel de Nairobi pour y subir des examens visant à vérifier la présence éventuelle du virus Ebola. Selon certaines informations relayées par les médias, des Ougandais, du district de Gulu touché par l'Ebola, au nord de l'Ouganda, "se sont glissés" à Nairobi. "Nous n'avons pas détecté de symptômes de ce virus mortel mais on effectue cette opération de contrôle pour s'assurer que tout va bien," a fait savoir le secrétaire permanent au ministère de la santé, Julius Meme. Le but de cet exercice était de découvrir si ces Ougandais avaient été en contact chez eux, à Gulu, avec des victimes de l'Ebola. Parallèlement, les analyses effectuées sur sept Kényans dans un hôpital de la frontière à Busia, pour établir s'ils avaient contracté la fièvre Ebola, se sont révélées négatives, a annoncé le ministère ougandais de la santé. Les tests de dépistage effectués au laboratoire de l'OMS à Gulu, à partir de sang prélevé sur les patients ont confirmé l'absence du virus. Le premier cas de fièvre Ebola a été signalé à Gulu à la mi-septembre, a précisé Sam Okware, commissaire médico-social du pays.
KENYA: Consommation mortelle d'alcools dans les quartiers pauvres
Les responsables politiques kényans insistent maintenant auprès du gouvernement pour qu'il prenne l'initiative sur les autres pays de l'Afrique de l'Est et qu'il légalise la production et la distribution d'alcools traditionnels dans le cadre de sa politique d'élimination de la pauvreté. Cet appel a été formulé suite à un incident survenu la semaine dernière dans un quartier pauvre de Nairobi, Mukuru, au cours duquel la consommation d'une boisson frelatée a coûté la vie à 140 personnes. Une dizaine de victimes ont perdu la vue et plus de 500 autres souffrant de complications ont été hospitalisées.
Le parlement a déclaré mercredi que la vie des populations kenyanes démunies pouvait être sauvée et l'alcoolisme réduit si les alcools traditionnels étaient légalisés, comme c'est le cas en Ouganda et en Tanzanie. La plupart des pays africains ont légalisé les alcools traditionnels tels que le chang'aa. Le président Daniel arap Moi, qui ne consomme jamais d'alcool, a exprimé son désaccord. S'exprimant lors d'une visite dans les quartiers indigents de Korogocho, grands consommateurs de chang'aa, il a rappelé que les "fabriques d'alcools illicites seront fermées" pour en finir avec ces boissons mortelles. Il a imputé les décès causés par ces boissons aux élus de l'opposition et au clergé qui ont fait campagne en faveur de l'annulation de la célèbre 'Loi des Chefs', qui autorisaient les chefs locaux à faire main basse sur les distilleries de chang'aa et de busaa ainsi que sur les endroits o=F9 se consommaient ces alcools.
TANZANIE: Sécurité alimentaire toujours précaire pour 1,3 million de personnes
En octobre, plus de la moitié de quelque 20 000 tonnes de maïs débloquées par le gouvernement pour tenter d'alléger les répercussions de la sécheresse ont été vendues à 1,3 million de personnes à un prix subventionné de 50 shillings tanzaniens le kilo, entre 44 pour cent et 61 pour cent de moins que le prix du marché, indiquait un rapport de situation du 'Famine Early Warning System' (FEWS) d'USAID. Le gouvernement contrôlait les distributions - principalement dans les foyers pauvres au centre et au sud-est, près du lac Victoria ainsi qu'au nord du pays -pour vérifier si les habitants avaient les moyens d'acheter ce maïs, mais "des évaluations antérieures et des rapports officieux ... ont relevé que la majorité des populations pauvres et souffrant de l'insécurité alimentaire ont déjà perdu une partie de leurs revenus et ne pourront pas bénéficier du tarif préférentiel pratiqué sur le maïs", indiquait le rapport. Parmi les régions ciblées pour la distribution d'alimentation subventionnée, figurent: Arusha, Dodoma, Iringa, Kilimanjaro, Mara, Morogoro, Mwanza, Shinyanga, Singida, Tabora et Tonga, a rapporté le FEWS.
Nairobi, le 24 novembre 2000
[FIN]
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