NATIONS UNIES
Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires - IRIN
Pour l'Afrique Centrale et de l'Est
Tél: +254 2 622 147
Fax: +254 2 622 129
E-mail: irin@ocha.unon.org
KENYA: La population menacée par un désastre dû à la sécheresse
Tandis que les besoins alimentaires ne cessent de s'accroître en raison d'une des pires sécheresses enregistrées au Kenya, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a prévenu qu'il ne lui restait plus qu'un mois de provisions humanitaires. Sans une aide supplémentaire, des dizaines de milliers de Kenyans risquent de connaître le désastre en août. L'agence onusienne a lancé mercredi un appel pour recueillir 88 millions de dollars afin de pouvoir nourrir 3,3 millions de Kenyans jusqu'à la fin de l'année, soulignant que le Kenya avait vraiment du mal à lutter contre la sécheresse qui avait touché toute la région de la Corne de l'Afrique. 'Des millions de personnes à travers le pays n'ont jamais pu se remettre de la série ininterrompue de sécheresses et d'inondations qui ont dévasté la région dans les années 90,' a indiqué le directeur adjoint du PAM pour le Kenya, David Fletcher. La situation a été aggravée par l'absence presque totale de longues précipitations cette année. Des milliers de pasteurs et d'agro-pasteurs risquent la 'destitution' dans 19 districts du pays, notamment dans la Vallée du Rift, les provinces du nord-est, de l'est et côtières.
SOUDAN: Un avion du gouvernement bombarde la ville de Rumbek
Un Antonov du gouvernement soudanais a bombardé dimanche la ville de Rumbek, dans la région méridionale de Bahr el-Ghazal, touchant la place centrale du marché et tuant au moins deux civils, ont indiqué mardi à IRIN des sources humanitaires. Elles ont précisé que plusieurs personnes avaient été blessées lors du raid. Selon Sudan Focal Point, des observateurs indépendants auraient signalé que des raids similaires avaient eu lieu le même jour sur le village de Cueibet, au nord-ouest de Rumbek, et sur les villages de Liethnom et Lunyaker (tous situés dans la région de Bahr el-Ghazal), blessant la population et endommageant les maisons, mais ne faisant aucun mort. Sudan Focal Point a observé qu'il était évident que le gouvernement avait repris sa politique de bombardements aériens de cibles civiles. Les raids font suite à la rupture du cessez-le-feu déclaré le mois dernier dans la région et à la capture par l'Armée de libération des peuples du Soudan (SPLA) de la ville de garnison Gogrial, à 220 kilomètres au nord-ouest de Rumbek. Les deux camps se sont mutuellement accusés d'avoir déclenché les hostilités.
OUGANDA: Les électeurs se prononcent en faveur d'un système 'sans parti'
Avec un taux de participation d'environ 50 pour cent des électeurs inscrits, les Ougandais ont choisi de maintenir le système de gouvernement 'sans parti' du président Yoweri Museveni plutôt que le multipartisme. Quatre-vingt-onze pour cent des électeurs ont voté pour l'actuel système du mouvement dans le référendum devant déterminer l'avenir politique de l'Ouganda, a rapporté dimanche la BBC. Le Mouvement de résistance nationale de M. Museveni qui a sorti le pays d'une rébellion pour instaurer un gouvernement en 1986, est le parti politique officiel du pays. Des observateurs ont indiqué que les élections avaient été libres et justes, mais la campagne électorale avait manqué de se faire 'à armes égales'. Les partis d'opposition ougandais avaient appelé à un boycott du référendum - protestant que le multipartisme devait aller de soi - mais il était difficile de savoir à quel point leur appel avait eu une influence sur le taux de participation, a déclaré la BBC.
OUGANDA: Kagamé et Museveni veulent renforcer leurs relations bilatérales
Le président ougandais Yoweri Museveni et son homologue rwandais Paul Kagamé sont convenus dimanche de tout faire pour améliorer leurs relations au lendemain des violents affrontements entre leurs armées début juin à Kisangani, en RDC. Au terme d'un entretien de quatre heures à Entebbe, à proximité de la capitale ougandaise Kampala, les deux chefs d'Etat ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils ont regretté les combats de Kisangani, réaffirmé leur engagement sur la démilitarisation de la ville et l'accord de cessez-le-feu de Lusaka, et promis de trouver de nouveaux moyens de renforcer leurs relations bilatérales. Les deux dirigeants ont déclaré qu'une commission mixte examinerait les affrontements et que des mesures seraient prises pour 'étudier les problèmes futurs et garantir une résolution pacifique,' a rapporté Radio Ouganda. Ils ont aussi exhorté les autres parties impliquées dans le conflit à ne pas tirer avantage du retrait de leurs troupes de la ville de Kisangani.
RWANDA: Des milliers de réfugiés fuient vers la Tanzanie
Des milliers de réfugiés ont fui vers la Tanzanie depuis le début de l'année, selon le HCR. 'Le nombre de réfugiés ayant quitté le Rwanda pour la Tanzanie a considérablement augmenté depuis le début de l'année,' a déclaré jeudi à IRIN le porte-parole Paul Stromberg. Les raisons invoquées par les réfugiés vont de l'enrôlement dans l'armée à la disparition de certains membres de leur famille en passant par le climat d'insécurité générale. Le service Kinyarwanda de la BBC a rapporté mercredi que depuis le début de l'année 5 000 réfugiés rwandais avaient quitté la préfecture de Kibungo pour se rendre à Ngara en Tanzanie. Les réfugiés interviewés par la radio ont indiqué qu'ils fuyaient les massacres et l'insécurité qui régnait dans leur pays ainsi que le système judiciaire des juridictions traditionnelles de la 'gacaca' devant être introduit plus tard dans l'année.
Les autorités rwandaises ont accusé leurs opposants de 'semer la panique' parmi la population, ce qui a déclenché l'exode vers la Tanzanie. 'Les opportunistes racontent aux gens que le système de la gacaca conduira à l'arrestation de nouveaux suspects de génocides et que le prochain recensement déterminera le nombre de survivants du génocide, de façon à ce que les massacres de représailles puissent avoir lieu,' a expliqué à IRIN le conseiller présidentiel rwandais, le major Emmanuel Ndahiro. 'Cela a provoqué la panique et certaines personnes ont quitté le pays.' Il a indiqué qu'une délégation ministérielle visiterait les régions touchées la semaine prochaine afin de clarifier certains points auprès de la population et d'apaiser la situation.
RWANDA: Les Rwandais fêtent le 6ème anniversaire de la victoire du FPR
Les festivités qui ont marqué mardi le sixième anniversaire de la victoire du Front patriotique rwandais (FPR) contre l'ancien régime ont réuni des représentants de l'armée venus de l'Ouganda, de la Zambie, du Zimbabwe, de la Tanzanie, du Burundi et de l'Ethiopie. 'Le jour de la libération rappelle aux Rwandais les sacrifices qu'il a fallu faire pour que ce pays en arrive à sa situation actuelle,' a déclaré à IRIN le porte-parole de l'armée rwandaise, le major Emmanuel Ndahiro. Le FPR a pris le pouvoir en juillet 1994, suite au massacre de près d'un million de personnes dans le génocide perpétré par des milices hutues. Lors de son discours à la nation, le président rwandais Paul Kagamé a déclaré que la sécurité était toujours la priorité majeure du pays et que l'armée rwandaise resterait dans la RDC voisine afin de la garantir. 'Je demande à tous les Rwandais d'être prêts à combattre pour la sécurité, car sans la sécurité rien ne fonctionne,' a souligné M. Kagamé, dans des propos cités par des agences de presse.
BURUNDI: Les rebelles doutent qu'un accord soit signé le 20 juillet
Le mouvement rebelle du Conseil national pour la défense de la démocratie -Forces de défense pour la démocratie (CNDD-FDD) a confirmé sa participation à la prochaine série de négociations pour la paix qui débutera le 19 juillet à Arusha. Toutefois, son porte-parole Jérôme Ndiho a indiqué mercredi à IRIN qu'il était 'fort peu probable' que son groupe signe un accord de paix le 20 juillet comme l'avait annoncé lundi le médiateur Nelson Mandela. 'Nos deux conditions pour participer aux pourparlers [le démantèlement des camps de regroupement et la libération des prisonniers politiques] n'ont pas été tout à fait remplies, mais pour montrer notre bonne volonté nous irons à Arusha,' a-t-il dit. 'Cependant, il ne faudra pas trop nous en demander.' M. Ndiho a observé que l'annonce de M. Mandela prouvait qu'il 'succombait aux pressions' mais il n'en a pas dit plus. C'est la première fois que les FDD prendront part au processus de paix, et selon M. Ndiho, il était trop rapide de commencer les négociations le 19 juillet et de vouloir la signature d'un traité de paix le lendemain. 'Nous ne pouvons pas signer un accord que nous n'avons pas encore vu', a-t-il ajouté.
RDC: Kabila désigne 240 députés pour la nouvelle assemblée
Le président Laurent-Désiré Kabila a inauguré samedi une nouvelle Assemblée constituante pour la RDC, désignant par décret les 240 premiers membres du parlement. Le ministre de la justice Mwenze Kongolo, qui a donné lecture du décret présidentiel à la télévision nationale, a précisé que l'assemblée comprendrait finalement un total de 300 députés, a rapporté l'agence d'information Reuters. Elle a été établie pour 'élargir la base du processus de prise de décision' et 'renforcer la capacité du peuple congolais à regagner la cohésion, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique grâce à une participation active dans la vie politique,' a souligné le décret. L'opposition politique en RDC a rejeté l'assemblée, accusant M. Kabila de vouloir contrôler l'environnement politique et nuire au dialogue intercongolais prévu par l'accord de paix de Lusaka.
RDC: La Belgique délivre un mandat d'arrêt contre un ministre congolais
La Belgique a désormais délivré un mandat d'arrêt international contre le ministre congolais des affaires étrangères, Abdoulaye Yerodia, pour inculpation de crimes de droit international, a rapporté la radio belge. Les autorités belges avaient annoncé leur intention d'émettre ce mandat la semaine dernière, accusant le ministre d'incitations à la haine raciale contre la communauté tutsie lors de discours prononcés en août 1998, où il utilisait des mots comme 'vermine' et 'extermination'. La radio a indiqué que des mesures pour faire appliquer le mandat avaient été prises et les services de police internationaux avaient été informés. M. Yerodia a été mis en examen par la justice belge sur la base d'une loi de 1993 autorisant la poursuite d'auteurs présumés de crimes de droit international, même si ces crimes ont été commis en dehors de la Belgique.
RDC: De violents affrontements dans le Nord-Kivu
Des sources humanitaires ont déclaré que tandis que les armées ougandaises et rwandaises s'affrontaient violemment à Kisangani, certaines parties du Nord-Kivu étaient également sous le feu des combats. La région de Bwito, et en particulier les villages aux alentours de Kibirizi, ont subi plusieurs attaques, provoquant la mort de plus de 100 personnes. Ces sources n'ont pas précisé qui était responsable de ces attaques. Dans le même temps, la faction NALU du mouvement rebelle ougandais des Allied Democratic Forces (ADF) aurait, selon les mêmes sources, 'fait des ravages' à Beni. A signaler aussi la reprise d'affrontements dans les régions de Rutshuru, Lubero et Beni durant ces trois dernières semaines, qui ont provoqué le déplacement de plus de 104 185 personnes, dont 62 500 enfants. La plupart se retrouve entassée dans la ville de Kanyabayonga, dans le nord-est de Rutshuru, sans abri ni assistance, ont indiqué les sources.
REPUBLIQUE DU CONGO: Les réfugiés congolais arrivent par milliers
Près de 10 000 nouveaux réfugiés sont arrivés dans les régions de Liranga et de Njoundou, fuyant les combats qui déchirent la province d'Equateur, en RDC, a indiqué mardi le HCR. Parmi eux, on recensait les premiers réfugiés en provenance de la ville de Mbandaka contrôlée par le gouvernement, ce qui laisse à penser que la situation y est inquiétante. Le personnel du HCR avait travaillé dans la nuit de dimanche à lundi, à la lueur de lampes-tempête, le long de la frontière séparant les deux Congo pour distribuer du ravitaillement humanitaire aux 5 000 réfugiés se trouvant à Njoundou - à la confluence des fleuves Congo et Ubangui, à environ 500 kilomètres au nord de Brazzaville, a expliqué le porte-parole du HCR, Kris Janowski, lors d'une conférence de presse à Genève.
L'équipe du HCR avait effectué deux voyages de 12 heures en amont vers Njoundou, à partir de la piste d'atterrissage la plus proche située à Loukolela - traversant des zones de combats le long de la rive côté congolais ; des ravitaillements supplémentaires ont été transportés mardi par avion de la capitale congolaise Kinshasa vers Loukolela, a précisé M. Janowski. Le nombre de réfugiés en République du Congo se situait actuellement entre 30 000 et 40 000, y compris les Congolais qui avaient quitté la province d'Equateur au cours de l'année passée afin d'échapper aux affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC).
CONGO: L'ONU appelle à un soutien immédiat pour maintenir la paix
Il est prévu que le PNUD et OCHA organisent conjointement une réunion internationale jeudi en Suisse afin de faire le point sur le développement de la situation en République du Congo depuis l'entrée en vigueur d'un accord de cessez-le-feu en janvier dernier, et de faire appel à un soutien immédiat pour le processus de transition. Un premier appel de fonds de l'ONU visant à recueillir 17 millions de dollars pour la République du Congo pour l'année 2000 a réuni jusqu'à présent à peine 1,8 million de dollars, ce qui représente le niveau le plus bas d'aide urgente par habitant, a annoncé mardi un communiqué de presse d'OCHA. La réunion de Genève aurait pour principal objectif d'encourager le dialogue entre la communauté internationale, le gouvernement de Brazzaville et un représentant du parti d'opposition, le Mouvement de résistance nationale du Congo, sur les points suivants: la construction de la paix, les projets macro-économiques et l'assistance à la population, a indiqué OCHA. [Pour le communiqué complet, consulter: http://www.reliefweb.int/w/rwb.nsf/vLCE/Congo]
SOMALIE: Le Somaliland critique l'ONU à propos des négociations de Djibouti
Un éditorial paru dans l'édition de mardi du journal du Somaliland, le 'Jamhuuriya' - qui reflète les vues de l'administration du Somaliland - a indiqué que l'appel de l'ONU en faveur de la conférence sur la réconciliation et la paix en Somalie faisait partie d'un processus de 'bandage des yeux' de la communauté mondiale. Il a déclaré que le véritable but du président de Djibouti, Ismael Omar Guelleh, qui a organisé la conférence, était d'anéantir les administrations du Somaliland et du Puntland, lesquelles avaient réussi à instaurer un climat de sécurité dans leurs régions. L'article a accusé M. Guelleh d'accueillir à Arta, où se déroulent les pourparlers de paix, des officiers militaires et notamment ceux qui avaient aidé à détruire la nation somalie. 'Par conséquent, personne n'était obligé de participer ou de ne pas participer, et c'est la faute du président Guelleh.'
SOMALIE: Meurtre du commandant de la garde présidentielle du Somaliland
Le colonel Osman Farah Mohamed, commandant en chef de la garde présidentielle du Somaliland, a été abattu lundi soir dans sa résidence à l'intérieur du palais. Le meurtre serait un acte politique motivé par le profit personnel, ont indiqué à IRIN des sources sûres, proches de l'administration. Les obsèques de Farah Mohamed - plus connu sous le nom de colonel Dhalla - ont eu lieu mardi à Hargeisa en présence du dirigeant du Somaliland, Mohamed Ibrahim Egal, et de ses ministres de cabinet. Le ministre de l'intérieur Mohamed Waranadeh a déclaré à des journalistes à Hargeisa que le meurtre du commandant n'était pas lié à des motifs politiques ou de rivalités de clan, mais qu'il avait été commis par un soldat ayant été puni plus tôt pour indiscipline.
SOMALIE: Des inondations détruisent des camps de personnes déplacées
Des pluies violentes se sont abattues lundi sur Mogadishu, endommageant les bâtiments de la ville et provoquant des inondations éclairs qui ont balayé les habitations précaires de deux camps de personnes déplacées au sud de la ville, a indiqué mercredi à IRIN un porte-parole de la station indépendante de télévision et de radio HornAfrik. Les inondations ont détruit plusieurs centaines de maisons qu'occupait une partie des quelque 220 000 Somalis déplacés ayant trouvé refuge à Mogadishu pour échapper aux combats sévissant dans d'autres parties du pays. Les inondations ont provoqué l'écoulement d'une rivière d'eaux usées à travers les bidonvilles, suscitant l'inquiétude sur les risques d'épidémies, a ajouté la station. Dans le centre de Mogadishu, de nombreux commerces sont restés fermés et les journaux ont suspendu leur publication pendant une journée.
ERYTHREE: Besoin urgent d'abris pour les déplacés par la guerre
Le HCR a indiqué mardi que seulement un tiers de la population déplacée en Erythrée avait reçu des abris adéquats, selon des estimations érythréennes. L'agence avait fait parvenir d'Europe des stocks supplémentaires de bâches plastiques et de tentes, et le personnel du HCR donnait des instructions aux menuisiers pour transformer le bois arrivé par avion du Danemark en charpentes d'abris, a indiqué le porte-parole de l'agence, Kris Janowski. Le besoin en abris était d'autant plus pressant que les pluies abondantes avaient commencé, inondant plusieurs régions desséchées et aggravant la situation des personnes déplacées. Dans un camp situé dans la montagne près de Karibosa, des personnes déplacées vivaient dans des grottes et sous des corniches, livrées aux éléments naturels, souffrant du froid et de l'humidité, a précisé M. Janowski. Le HCR craignait que les conditions d'hygiène et d'approvisionnement en eau se détériorent dans de nombreux camps, aggravant encore les conditions sanitaires, a-t-il ajouté.
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE: Annan exhorte à un soutien continu pour consolider la paix
Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a exhorté lundi la communauté internationale à tenir ses récentes promesses d'assistance en faveur de la République Centrafricaine. Des projets de développement et de construction de la paix - à condition d'être rapidement mis en place - pourraient permettre au pays de garantir sa propre sécurité à long terme, a indiqué M. Annan. Il a souligné que la communauté internationale devait rester engagée en RCA et prendre les 'mesures auxiliaires' nécessaires pour consolider la paix et la stabilité dans le pays. 'D'un point de vue pratique, cela signifie renforcer la capacité nationale [du pays] à assurer sa propre sécurité dans un régime démocratique nouvellement restauré,' a déclaré M. Annan dans un communiqué de l'ONU. Le climat politique s'était récemment amélioré grâce à la nomination de ministres de cabinet supplémentaires issus du parti de l'opposition, le Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC) et l'ouverture d'une vaste enquête sur les scandales financiers des entreprises d'Etat.
RCA: Le programme de démobilisation se heurte à des difficultés
Le Programme national pour la démobilisation et la réintégration vient d'être mis 'en arrêt technique' en raison de contraintes financières, ont indiqué des sources diplomatiques. Le gouvernement attend que les bonnes conditions soient réunies avant de relancer le programme, notamment au niveau financier et institutionnel. Les conditions comprennent la redéfinition du groupe-cible pour la démobilisation. Cette pause sera mise à profit pour tenter de réduire les coûts administratifs et opérationnels du programme.
Nairobi, le 7 juillet 2000
[FIN]
[IRIN-CEA: Tél: +254 2 622147 Fax: +254 2 622129 e-mail: irin-cea@ocha.unon.org]
[Les informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues via IRIN, un département d'informations humanitaires des Nations Unies, mais ne reflètent pas nécessairement les vues des Nations Unies ou de ses agenc es. Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin, merci de tenir compte de cette réserve. Toute citation ou extrait devrait inclure une référence aux sources originales. Les rapports d'IRIN sont archiv és sur internet sous : http://www.reliefweb.int/IRIN. Toute utilisation par des sites web commerciaux nécessite l'autorisation écrite d'IRIN. ]