La moitié d’élèves finalistes congolais sur les trois cent quarante-deux enregistrés à Bujumbura (Burundi) n’ont pas passé les épreuves de dissertation. Selon des sources sur place, ces candidats n’ont pas pu faire le déplacement vers le centre de passation des examens à l’école de l’ambassade à Bujumbura.
La capitale burundaise est depuis quelques jours secouée par des émeutes entre les populations et les forces de l’ordre.
A la base de ces tensions, l’annonce samedi dernier de la candidature du président Pierre Nkuruziza pour un troisième mandat à la présidentielle de la République contre la Constitution du Burundi qui limite le mandat présidentiel à deux.
L’inspecteur du secondaire affecté au centre de l’Examen d’Etat à l’école de l’ambassade de la RDC au Burundi, Kasereka Muholu-Molo, a reconnu qu’il y a faible participation des élèves finalistes par rapport aux années antérieures.
Les élèves les plus touchés sont ceux habitant dans les camps des réfugiés de Bwagiriza, Gasorwe et Muhinga, à l’intérieur du pays.
Le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) les auraient interdits de sortir des camps pour des raisons de sécurité.
Selon l’inspecteur du secondaire, qui a livré cette information, les autres réfugiés congolais vivant au centre-ville de Bujumbura et à Rumonge ont pris part aux épreuves de dissertation ce mardi.
«Des mesures pourraient être prises pour récupérer ces réfugiés », souligné Kasereka Muholu-molo. Environ 342 finalistes congolais étaient attendus à ces examens préliminaires de français oral, dissertation et de pratique professionnelle qui se déroulent à l’Institut du centre congolais de Bujumbura.
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