Contexte
La crise sécuritaire dans la Région du Sahel touche l’ensemble de ses provinces occasionnant des situations de précarité et de vulnérabilité extrême au sein des populations. A l’instar des mois précédents, la période sous revue a connu plusieurs incidents sécuritaires qui ont engendrés des violations des droits humains orchestrées notamment par des groupes armés non identifiés (GANI).
Des quatre provinces que compose la Région celles du Soum est plus à risque de protection dans la mesure où les attaques y sont nombreuses avec son lot de violations des droits humains : restrictions des libertés d’aller et de venir; attaques perpétrées contre les populations surtout sur les axes routiers, des enlèvements, des assassinats, des vols et pillages. Les hommes sont les plus touchés par les cas d’enlèvements et d’assassinats.
A ces attaques viennent s’ajouter les catastrophes naturelles causées par les inondations et les vents violents en cette période de saison pluvieuse.
Ce mois d’août a connu plus d’incidents sécuritaires que le mois précédent. En outre, la province du Soum est toujours confrontée à un problème de restriction des libertés de mouvement des populations dû aux attaques des groupes terroristes sur les axes routiers tels que l’axe Namsiguiya – Mentao- Djibo.
Les autres provinces au cours de ce mois ont été moins touchées mais demeurent toujours des zones à risques ou la situation sécuritaire reste très précaire et volatile.
Ainsi, le chef-lieu de Région qui est la commune de Dori reste jusque-là non seulement la ville la plus stable où toutes les administrations fonctionnent normalement mais également l’une des principales zones d’accueil des déplacés internes.