La période couvrant le rapport a été marquée par la poursuite et l’intensification des opérations militaires, la recrudescence des attaques des groupes armes non-étatiques et des violences intercommunautaires ayant entrainé des déplacements forcés dans le Sahel.
Les tendances sécuritaires montrent une augmentation continue du nombre d’incidents, avec 407 incidents pour le seul mois de mars, causant la mort de 1 402 personnes. L’insécurité fragilise l’environnement de protecion des personnes et réduit leurs capacités de résilience. Les communautés touchées subissent la destruction de leurs moyens de subsistance et des atteintes à l’intégrité physique et morale. Ce contexte d’insécurité restreint aussi certaines libertés dont la mobilité des personnes, et entraîne des violations de droits humains dans la région. Les personnes déplacées, dont les femmes et les enfants, sont exposées à des crises multiples sécuritaire, alimentaire, humanitaire et de protection.