I. Introduction
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Le présent rapport est soumis en application de la résolution 2391 (2017), dans laquelle le Conseil de sécurité m’a prié de lui faire rapport, en étroite coordination avec les États membres du Groupe de cinq pays du Sahel (G5 Sahel) (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et l’Union africaine, sur les activités de la Force conjointe du G5 Sahel. On y trouvera un point des progrès accomplis depuis mon rapport du 6 mai 2019 (S/2019/371), en ce qui concerne l’opérationnalisation de la Force conjointe, l’appui international à celle-ci, la mise en œuvre de l’accord technique entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et les États du G5 Sahel signé en février 2018, les difficultés rencontrées par la Force et l’application par ces États d’un cadre réglementaire de contrôle du respect des droits de la personne et du droit international humanitaire.
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La période considérée a été marquée par la faible intensité des activités de la Force conjointe, dont les mouvements ont été limités par la saison des pluies et les opérations mises à mal par le manque persistant de matériel et de formation.
Conformément à la résolution 2391 (2017), les partenaires internationaux ont continué de se mobiliser pour soutenir le G5 Sahel. L’attentat perpétré le 30 septembre contre la base de la Force à Boulikessi, dans la région de Mopti, au centre du Mali, a fait de nombreuses victimes. Le groupe terroriste Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin (JNIM) en a revendiqué la responsabilité.