La situation humanitaire est restée précaire tout le long du mois de mai. Les déplacements sont restés prononcés dans les régions des Hauts-bassins (4 492 nouvelles personnes déplacées), dans le Centre-Nord (40 796 nouvelles personnes déplacées) et le Nord avec 2 537 nouvelles personnes déplacées. Les nouvelles personnes déplacées internes ont besoin d’une urgente assistance en termes d’alimentation, d’abris, d’articles ménagers essentiels, d’eau potable et de soins de santé selon la ministre de l’Action humanitaire. Selon la projection du cadre harmonisé, plus de 42 000 personnes pourraient se retrouver en situation de famine entre juin à août 2023.
La mobilisation des bailleurs et des partenaires humanitaires reste déterminante pour répondre aux besoins des personnes les vulnérables dans le pays surtout que l’ONU a placé le Burkina Faso parmi d’autres en alerte maximale pour la faim dans le monde. Pour le mois de mai, 141 tonnes de vivres et de non-vivres (abris, médicaments, matériels d’eau hygiène et assainissement) ont été acheminés par hélicoptère dans les des zones difficiles d’accès comme Djibo, Pama, Arbinda et Titao. L'amélioration de la libre circulation terrestre dans toutes les zones du pays permettra aux populations dans le besoin, un accès équitable à l'assistance humanitaire et essentielle, dont la santé et La protection.
Au 31 mai 2023, le HCR a compté 63 744 burkinabè ayant traversé la frontière pour chercher refuge dans les pays voisins (27 794 au Mali, 18 658 au Togo, 12 775 en Côte d'Ivoire, 3 220 au Ghana et 1 297 au Bénin).
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